Reconnue pour ses bienfaits thérapeutiques par l’Organisation Mondiale de la Santé[1], l’utilisation médicale du cannabis est interdite en France malgré plus de 10'000 études scientifiques[2] plaidant en sa faveur...
C’est aberrant quand on connaît le potentiel thérapeutique du cannabis :
- lutter contre la douleur liée aux troubles articulaires[3]
- agir contre les symptômes de la sclérose en plaques[4]
- améliorer le sommeil[5]
- réduire voire stopper les crises d’épilepsie[6]
- lutter contre les nausées et vomissements dus aux traitements contre le cancer[7]
- faire baisser l’anxiété[8]
Les preuves scientifiques sur les bienfaits du cannabis à usage médical s’accumulent depuis plusieurs années et de nombreux pays sont déjà passés à l’action.
Allemagne, Royaume-Uni, Portugal, Suisse, Lituanie, Luxembourg,... ils ont légalisé l’usage médical du cannabis pour proposer une solution naturelle à des milliers de malades.
En France comme souvent, ce sont beaucoup de paroles et peu d’actes...
Olivier Véran déclarait sur RTL en 2019[9] :
« Il y a des malades qui en ont besoin. Vous avez des milliers de patients qui sont sans solution pour des douleurs neuropathiques, des douleurs causées par des lésions neurologiques, des douleurs liées à des cancers, certains troubles psychiatriques. »
Vous l’aurez compris, ces milliers de patients sont toujours… sans solution !
On estime même que 300'000 personnes[10] utilisent du cannabis à des fins médicales de façon illégale…
Alors que ces malades pourraient bénéficier de conseils de professionnels de la santé, d’une prescription médicale et de recommandations adaptées à chacun !
Mais ce n’est pas tout.
L’usage médical du cannabis a un autre avantage qui peut déranger les laboratoires pharmaceutiques.
Il serait utile pour baisser les doses d’antalgiques et d’anti-inflammatoires conventionnels, voire même les remplacer en cas de contre-indications.[11]
1'826 doses d’antidouleurs en moins !
Deux chercheurs se sont penchés sur les pratiques des médecins américains en fonction des États qui autorisent ou non le cannabis à usage médical.
Ils ont comparé les prescriptions médicales dans les États où le cannabis à visée médicale est autorisé (il y en avait 17 au moment de l’étude) et ceux où il ne l’est pas.
Résultat : un médecin travaillant dans un État où la plante est autorisée prescrira 1'826 doses en moins par an d'anti-douleurs que son collègue qui n’a pas le droit d’en recommander à ses patients[12] !
Malgré cela en France...
Qu’est-ce que les médecins continuent à nous prescrire ?
Des solutions tout chimique qui enrichissent les labos alors qu’une solution naturelle nous tend les bras !
On continue à nous prescrire du tout chimique, encore et toujours
On se prive aujourd’hui d’une alternative naturelle à utiliser en première intention, sachant que[13,14,15] :
- « Il y a plus d’overdoses [de médicaments] chez les patients avec des douleurs chroniques que chez les consommateurs de drogue », d’après Nicolas Authier, président de l’Observatoire français des médicaments antalgiques ;
- La France est le 3ème pays consommateur d’antalgiques en Europe ;
- la consommation d’antidouleurs est en constante augmentation depuis 2010 ;
- l’addiction aux antidouleurs provoque 4 morts par semaine en France.
C’est un enjeu de santé publique !
Le cannabis à usage médical est un formidable espoir pour des centaines de milliers de malades.
Mais en France, on continue de se méfier.
On « réfléchit »…
On attend des rapports supplémentaires.
On a même mis en place un essai clinique sur - seulement - 3'000 patients, pour une durée de… DEUX ANS !!
Pourquoi 3'000 ? Pourquoi deux ans ?
Personne ne le sait, il fallait bien choisir un chiffre pour mener l’expérimentation du cannabis médical en France.
Il est grand temps d’agir.
Il est grand temps de permettre aux malades d’accéder à une solution naturelle reconnue et validée par les études scientifiques.
Signez cette pétition pour :
- légaliser l’utilisation médicale du cannabis sur prescription,
- le rendre remboursable par la Sécurité Sociale,
- donner l’opportunité à plus de 300'000 malades d’accéder à un remède naturel qui pourrait les soulager.
[1] https://news.un.org/fr/story/2020/12/1083712
[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=medical+cannabis
[3] Hammell D.C., Zhang L.P., Ma F., Abshire S.M., McIlwrath S.L., Stinchcomb A.L., Westlund K.N., « Transdermal cannabidiol reduces inflammation and pain-related behaviours in a rat model of arthritis. », Eur. J. Pain, octobre 2015
[4] Lakhan, S. E., & Rowland, M. (2009). Whole plant cannabis extracts in the treatment of spasticity in multiple sclerosis: a systematic review. BMC Neurology, 9, 59. https://doi.org/10.1186/1471-2377-9-59
[5] Serpell, M., Ratcliffe, S., Hovorka, J., Schofield, M., Taylor, L., Lauder, H., & Ehler, E. (2014). A double-blind, randomized, placebo-controlled, parallel group study of THC/CBD spray in peripheral neuropathic pain treatment. European Journal of Pain, 18(7), 999–1012. https://doi.org/10.1002/j.1532- 2149.2013.00445.x
[6] Cunha, J. M., Carlini, E. a, Pereira, a E., Ramos, O. L., Pimentel, C., Gagliardi, R., … Mechoulam, R. (1980). Chronic administration of cannabidiol to healthy volunteers and epileptic patients. Pharmacology, 21(3), 175–85. https://doi.org/10.1159/000137430
[7] Machado Rocha, F. C., Stéfano, S. C., De Cássia Haiek, R., Rosa Oliveira, L. M. Q., & Da Silveira, D. X. (2008). Therapeutic use of Cannabis sativa on chemotherapy-induced nausea and vomiting among cancer patients: systematic review and meta-analysis. European Journal of Cancer Care, 17(5), 431–43. https://doi.org/10.1111/j.1365-2354.2008.00917.x
[8] Antonio W. Zuardi, Natália P. Rodrigues, Angélica L. Silva, Sandra A. Bernardo, et al., « Inverted U-Shaped Dose-Response Curve of the Anxiolytic Effect of Cannabidiol during Public Speaking in Real Life. », Front Pharmacol., 11 mai 2017
[9] Yves Calvi et Paul Turban, « Un apport thérapeutique supplémentaire », dit Olivier Véran », RTL.fr, 09 octobre 2019
[11] Journal de la Médecine Anti- ge n°31, juillet 2019
[12] https://www.france24.com/fr/20160914-pourquoi-labos-pharmaceutiques-veulent-pas-cannabis-medical
[14] https://alliancesolidaire.org/2019/03/13/hausse-et-dangers-de-la-consommation-dantalgiques/
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