Comme chacun le sait, le COVID19 met à mal des pans entiers de l'économie mondiale, dans de nombreux secteurs d'activité.
En France en particulier, si la restauration est une victime collatérale majeur de ce drame, le tourisme (in et out) vit également un véritable drame et nombreux acteurs de cette profession vont y laisser des plumes, sinon leur peau...
Suite à la dernière allocution d’Emmanuel Macron, il semble (presque...) établi que les stations de sports d'hiver ne pourront pas ouvrir pour la saison tant attendue des fêtes de fin d'année.
Je trouve cette décision complètement irrationnelle, au regard d'autres secteurs que l'on autorise à reprendre dès la fin du mois.
En quoi les contacts en plein-air, voire dans les queues aux remontées mécaniques ou ailleurs dans les stations concernées, peuvent-ils être plus contagieux que dans les villes ?
S'il est un endroit où le risque peut paraître trop élevé, ce sont les "oeufs" ou autres téléphériques et remontées mécaniques fermées, où le confinement forcé peut représenter un danger particulier.
Dans ce cas, que l'on ferme uniquement ces remontées et que le reste soit accessible (télé-sièges, tire-fesses,...).
Mais que l'on offre au moins la possibilité aux stations de survivre en attendant des jours meilleurs.
Outre les professionnels directement liés aux sports de montagne, il ne faut pas oublier que pour de nombreux commerces c'est une activité étalée sur environ 4 mois et qu'en les empêchant d'ouvrir de mi-décembre à mi janvier (date de réouverture évoquée mais incertaine), vous amputez leur activité d'au moins 25% de leur C.A, sans compter tous les saisonniers qui dépendent aussi de ces stations pour vivre la moitié de l'année.
Je demande donc au Président de la République, au gouvernement et aux ministres concernés de prendre la bonne décision en autorisant la réouverture des stations au plus tard le 11 décembre ou, au pire, le 18 décembre.
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