MANIFESTE DES ARTISTES LIBRES
Artistes de tous les pays unissons-nous contre le chantage
L’art s’est transformé en une idéologie culturelle au service d’un seul dieu : le profit. L’art institutionnel, l’industrie de masse, le star-system et le show-business se sont perdus dans les conflits d’intérêts. Un art, certes, mais celui du marché. Cette culture bradée a fait alliance — allégeance même — avec les industries pharmaceutiques, la haute finance, les GAFAM, les institutions privées et publiques. Ce système, qui se développe à base de formatage, d’utilitarisme, de surveillance, de marchandisation et de domination, a pour conséquence l’anéantissement du consentement éclairé, de la liberté de choix, des liens humains et des écosystèmes.
Souvenez-vous :
Le blues qui inspire les musiques afro-américaines contestataires, dénonçait la ségrégation, la misère et toutes formes de domination, de l’esclavage au salariat.
Nijinsky a cassé les codes de la danse classique pour introduire les rites anciens et les forces de la nature.
Rimbaud s’élevant contre toutes les institutions a porté la langue française « aux plus hautes cimes du coeur et de la tête ».
Le cubisme, le dadaïsme, le surréalisme et l’expressionnisme ont remis en cause toutes les conventions et contraintes idéologiques, esthétiques, politiques.
L’art est Corps, Sensation, Sensibilité, Emotion, Communication, Relation, Collectivité, Empathie.
Corps : La société du divertissement et de la performance nous a tellement dissociés de notre corps que nous sommes prêts à accepter une injection de modification génétique inconnue sur un virus mutant avec un taux de mortalité faible qui exclu la prophylaxie et les traitements préventifs, qui ne respecte plus aucun principe de précaution et de proportionnalité en termes d’informations, de rapport bénéfice/risque, de contagiosité, de délais, de brevets, d’autorisations de mise sur le marché et de délégations de responsabilité. Pouvons-nous tolérer une telle intrusion dans la profondeur de nos tissus et de notre génome ? Voulons-nous servir de cobaye pour les projets de l’industrie pharmaceutique ? Avons-nous plus confiance en les fanatiques du nouvel homme 2.0 plutôt qu’en ce corps merveilleux que la nature a créé ? Jusqu’où irons-nous dans la maltraitance de notre corps ?
Sensation : La relation entre le monde et notre intimité passe par la sensation. Mais que se passe-t-il quand la politique médiatique exaspère toutes les sensations par une perpétuelle sidération ? Quand nos sensations sont écrasées par la profusion d’informations, les injonctions contradictoires et les dissonances cognitives ? Que se passe-t-il quand nous avons la sensation réelle d’être en permanence surveillés ? Nous devenons à la fois hystériques et anesthésiés. En prenant le contrôle sur nos sensations, cette société du spectacle asservit l’art. L’art au contraire doit aider à retrouver la richesse et les nuances de nos sensations pour laisser libre la relation entre le monde et notre intimité.
Sensibilité : L’état d’urgence, les lois d’exception totalitaires, l’emprise policière et judiciaire, l’état de guerre plus ou moins larvé en place depuis des années, nous habituent à une mise en alerte qui émousse — voire anéantit— toute sensibilité et toute intuition. La sensibilité a besoin de temps pour être retrouvée. Du temps sans règle, ni devoir. Voulons-nous devenir des robots insensibles qui se font les porte-voix de l’Etat ? Voulons-nous devenir des robots performants mais déprimés ? Des robots qui finissent par se suicider ?
Emotion: La peur a pris le pas sur toutes les autres émotions et sentiments. Et pourtant nous savons que la peur est mauvaise conseillère. Lorsque la peur devient un instrument, une organisation et une stratégie, elle se transforme en terreur. Vu l’acharnement conjoint des médias, de l’Etat et des groupes d’influence, on ne peut plus les excuser en disant « ils ne savaient pas » ou « ils gèrent mal ». L’objectif des impositions est clair : profit soumission, accaparement des ressources. Voulons-nous d’une vie sous le signe de la terreur ?
Communication : Les médias qui occupent une grande partie de l’espace de représentation, sont passés ostensiblement sous la bannière de la propagande et de la manipulation : chiffres falsifiés, narration dramatique, omerta sur la prophylaxie et les traitements, désinformation sur le Droit. En plus de l’invective systématique envers toute personne contestataire, l’idéologie ne cesse de culpabiliser le citoyen à l’aide d’une novlangue pseudo-scientifique sur la contamination. Les gouvernements et les firmes pharmaceutiques ont comme but de se déresponsabiliser des risques. Comme on dit : mutualisation des pertes, privatisation des profits. L’art ne saurait être le serviteur du marketing, du management et de la propagande. Le discours, la parole, l’intelligence de l’art appellent à se reconnecter au réel et à résister aux discours de la manipulation.
Relations : Contre tout bon sens et contre toute une communauté scientifique qui résiste vaillamment, les gouvernements détruisent un à un les liens entre les personnes : masques accroissant les pneumopathies et les troubles du comportement, confinements aux effets délétères, couvre-feux aberrants, auto-justifications infantilisantes, tests invasifs et peu fiables, passage forcé au numérique. Et maintenant il faudrait un Pass-Sanitaire, une obligation vaccinale et bientôt un système d’identité digitale et de crédit sociale ! Atomiser les relations et discriminer les uns sont le meilleur moyen de prendre le contrôle sur chacun. En instaurant un climat de culpabilisation, les gouvernements configurent une société de chantage et de délation. L’art doit dénoncer les dérives totalitaires et retisser des liens.
Collectivité : Que se passe-t-il quand les regroupements sont possibles dans les supermarchés mais non dans les théâtres ? Quand certains ont le droit de travailler sous prétexte d’être essentiel et d’autres non ? Quand les licenciements abusifs se multiplient et que les lois du travail sont bafouées ? Quand le secret médical et les données personnelles sont dérobées, vendues, utilisées contre nous- mêmes ? Quand les faillites se multiplient ? Quand le service public est laminé ? Quand de plus en plus de gens sombrent dans la précarité ? Que se passe-t-il quand une population, prise en otage, est sommée de céder au chantage ? Contre ce délitement programmé de la société, l’art doit créer des espaces collectifs de liberté.
Empathie : Nos anciens meurent sous Rivotril dans des Ehpad-mouroirs, nos jeunes se donnent la mort ou accusent une dépression durable, les adultes multiplient les burn-out, la misère s’étend, et aujourd’hui les enfants se suicident ! Que dire de cette société qui assassine les enfants et l’avenir ? Comment avons-nous pu en arriver là ?
Notre être se révolte et nous disons :
STOP !
A ce chantage qui anéantit les libertés,
STOP !
A ce déferlement totalitaire,
STOP !
A ce crime,
STOP !
A ces gens qui nous obligent à la discrimination.
L’art provoque l’interrogation, dérange la routine, pulvérise les dogmes. Il invite à prendre du recul. Il est Hermès, l’intermédiaire entre les gens, entre les cultures, entre les classes sociales. L’art décloisonne, ouvre les coeurs et les esprits. Il rappelle qu’une société de partage et de libertés est toujours possible. Il ne tient qu’à nous de la faire advenir.
L’art est un acte de résistance !
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