11 MILLIONS DE MORTS.

Savez-vous ce qui cause autant de décès dans le monde ?

Ce n’est pas le tabac (7 millions).

Ce n’est pas l’hypertension (9,4 millions).

C’est la malbouffe.

Elle est associée à 1 décès sur 5 dans le monde (maladie cardiaque, obésité, diabète...).[1]

Mais...personne ne meurt de malbouffe, non ?

Alors bien sûr, personne ne meurt officiellement de malbouffe ou de mauvaise alimentation donc on ne s’en inquiète guère plus que ça...Pourtant, c’est bien souvent l’origine même du déclenchement de nombreuses maladies qui tuent des millions de personnes.

Alors pourquoi n’agit-on pas ?

Oui, bien sûr, depuis 2003, en France, nous voyons passer gentiment la campagne 5 fruits et légumes par jour, que le gouvernement avait mise en place suite à une recommandation de l’OMS (pour dire qu’il agissait contre la malbouffe et avoir bonne conscience surtout…).

Mais nous avons besoin de plus qu’une petite phrase.

Et malheureusement, les industriels ont bien souvent leur mot à dire eux aussi et ne souhaitent surtout pas nous empêcher d’acheter ce qui serait mauvais pour notre santé.

Au contraire !

Des publicités toujours plus alléchantes

Nous sommes assaillis de publicités plus alléchantes les unes que les autres pour des produits toujours plus forts en sucre, en gras, en conservateurs et qui contiennent des morceaux de viande bas de gamme (si on peut même appeler ça de la viande) ou des légumes couverts de pesticides...

Alors nous achetons. Encore plus. Toujours plus.

Parce que les industriels et leurs publicitaires savent faire un très bon travail pour ça.

Par contre, lorsqu’il s’agit d’être plus transparent, plus clair et plus honnête sur ce que contiennent réellement leurs produits : cela paraît compliqué, voire insurmontable pour eux.

Tout cela est très opaque car on ne veut surtout pas montrer la vraie nature des produits ultra-transformés.

Des aliments tellement transformés qu’on ne sait plus ce qu’il y a dedans

Comment faire pour baisser les coûts et gagner le plus d’argent possible sur un produit ?

C’est la question principale que doivent se poser les industriels…

Et la bonne santé des consommateurs ?... La... quoi ??

La réponse est simple pour eux : mettons plein d’aliments mauvais, mixons, mélangeons et donnons au produit un aspect très joli et un bon goût grâce à des arômes artificiels, plein de sel et des colorants bien chimiques.

Ils peuvent être très créatifs !

Par exemple, un cordon bleu que l’on fait soi-même, c’est 6 ingrédients (panure, poulet, fromage, jambon, oeuf, farine) et en version industrielle, ça donne pas moins de 30 ingrédients (de mauvaise qualité mais bien enrobés !) [3]

Il faut que l’on arrête d’acheter ces produits et d’encourager les industriels à en créer de nouveaux !

Nous devons les boycotter !

C’est à nous, citoyens et consommateurs d’agir et d’arrêter de remplir les poches de ces industriels peu scrupuleux.

Mais comment reconnaître les mauvais produits pour ne pas les acheter alors ? J’aimerais vous dire de lire les étiquettes mais...

Des étiquettes simplement illisibles

Avez-vous déjà tenté de décrypter l’étiquette d’un produit dans un supermarché ? Il faudrait une loupe pour pouvoir la lire.

Et même en la lisant, on ne comprend pas la moitié de ce qui est écrit dans les ingrédients !

Stabilisant E451, gélifiant E407 - E412, conservateur E250, lécithine de soja, polydextrose E1200, citrate de calcium, acésulfame-K...et j’en passe !

Il est plus important d’avoir une jolie image sur le paquet pour faire vendre. Les industriels caseront les ingrédients où ils le peuvent, au dos du paquet, dans la taille minimum requise et bien serrés.

Il faut savoir qu’il existe tout de même une réglementation en Europe sur la taille des caractères des étiquettes des produits : autant vous dire qu’elle paraît ridicule et qu’elle a surtout été faite pour donner bonne conscience aux gouvernements qui ne veulent pas se mettre à dos les puissants industriels.

Il y a pourtant de l’espoir avec des pays qui réussissent à mettre en place des réglementations pour aider les consommateurs, peu importe ce qu’en disent les lobbys...

Au Mexique, des étiquettes énormes pour informer les consommateurs

J’ai découvert que pour trouver des bonnes pratiques en matière de transparence des étiquettes et de mise en garde sur des produits mauvais pour la santé, il fallait aller de l’autre côté de l’Atlantique, au Mexique.

C’est un pays qui souffre d’une obésité grandissante et pour y remédier, le gouvernement a mis en place une campagne obligeant les industriels à inscrire très lisiblement qu’un produit a trop de calories, est trop gras, trop salé, trop sucré à l’avant du paquet.

Source : https://mexiconewsdaily.com/news/new-warning-labels-now-required-on-packaged-foods/
Il est écrit : Excès en calories - Fort en sucres - Contient des édulcorants - Non recommandé pour les enfants - Contient de la caféine, ne pas donner aux enfants.

Et devinez qui s’y est opposé et a demandé à repousser cette mesure ?

L’Union européenne, la Suisse, les Etats-Unis...où se trouvent justement les sièges des plus grosses entreprises alimentaires mondiales.

C’est tout simplement scandaleux ! [2]

Au lieu de perdre leur temps à s’opposer à des mesures concrètes pour aider les consommateurs à y voir plus clair, réduire la malbouffe et les maladies liées à la mauvaise alimentation, nos gouvernements feraient mieux de prendre exemple sur le Mexique et d’appliquer la même règle !