Disserter, calculer, écrire c’est bien, apprendre à survivre dans le monde de demain, c’est mieux. 

L’école d’aujourd’hui est complètement inadaptée aux défis de demain. 

C’était déjà le cas avant me direz-vous. 

Certes, l'école n'a jamais réussi à préparer complètement les enfants à la vie adulte. 

Que ce soit pour remplir une demande d’emploi ou pour s’occuper de la paperasse fiscale, nous avons souvent dû apprendre de nos erreurs, seuls.

Mais heureusement, en prenant du recul, ce ne sont que des problèmes mineurs par rapport à ce qui attend les générations futures.

Qu’en sera-t-il pour nos enfants ?

NON, ce ne sont pas les mêmes épreuves qui attendent nos enfants.

• Catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes (inondations, incendies, sécheresses, cultures ravagées…)
• Coupures d’eau et d’électricité,
• Pollution,
• Inflation, voire hyper-inflation,
• Guerres...

Voilà ce qui les attend. 

Les temps changent et l’avenir est de plus en plus incertain. 

Le monde que nous leur laisserons sera probablement instable, dangereux voire invivable. 

Les connaissances transmises actuellement à l’école ou dans nos foyers seront loin d’être suffisantes pour faire face à ces défis. 

La préparation commence à l’école

Si les dirigeants ne réagissent pas au désastre climatique qui attend les générations futures. 

La moindre des choses serait de leur donner les outils nécessaires pour survivre dans ce nouveau monde.

Après tout, ce seront eux, l’unique espoir de l’humanité. 

Cela commence par des choses simples, que beaucoup d’entre nous ont oubliées.

Les bases de l’autonomie.

Nous devons briser le paradoxe dans lequel nous sommes bloqués.

Nous sommes ultra solitaires, mais aussi ultra-dépendants.

Nous n’avons plus besoin de nos amis, de nos voisins, d’une communauté pour vivre mais nous avons infiniment besoin de notre smartphone, de la pharmacie, des hypermarchés, d’internet pour survivre.

Ce paradoxe ne peut perdurer. Il en va de la survie de l’humanité.

Nous devons enseigner à nos enfants l’importance des liens, de l’entraide, de la solidarité. Mais aussi et surtout l’importance de l’autonomie.

Ces enseignements doivent être transmis dès maintenant à la maison mais surtout à l’école. 

Un nouveau modèle d’enseignement doit voir le jour

Si l’éducation est censée préparer nos enfants à faire face au monde réel, un certain nombre de techniques de survie devraient faire partie du programme d’études. 

Nous devrions tous être capables de répondre à nos besoins primaires en cas de problème :

• Se mettre à l’abri des éléments ;
• Trouver et purifier de l’eau ;
• Allumer un feu ;
• Trouver à manger…

Mais aussi avoir des compétences de base d’autonomie :

• Cultiver un potager ;
• Reconnaître quelques plantes et champignons comestibles ;
• Soigner les petites blessures courantes ;
• S’occuper de poules et d’autres animaux ;
• Coudre ;
• Faire du pain;
• …

Et la liste est encore longue ! 

Notre revendication est simple : que l’éducation remplisse sa mission première, préparer nos enfants.

Ajouter 1h de cours par semaine au programme scolaire dès le plus jeune âge pourrait suffire.

Les travaux manuels doivent reprendre une place centrale dans l’éducation de nos enfants.

Si la formation des enseignants est un problème, le secteur associatif pourrait entrer en jeu. Ce projet éducatif est déjà celui de plusieurs organisations telle que les Scouts et Guides de France. Pourquoi ne pas les faire intervenir dans les classes pour supporter nos professeurs ? 

Cette heure d'apprentissage serait également l'occasion pour les enfants de se reconnecter avec la nature et de prendre conscience de la fragilité des écosystèmes qui permettent notre survie.

1h d’apprentissage par semaine qui pourrait réellement changer l’avenir de l’humanité.

Agissons maintenant pour préparer les prochaines générations à cet avenir incertain !