La souffrance des petits entrepreneurs
Depuis le 14 mars 2020, les petits restaurateurs, les boutiques non indispensables, les coiffeurs, les esthéticiennes, etc. ont été forcés par le gouvernement de fermer leur activité.
Pour simple rappel, un entrepreneur qui ferme son commerce n’a le droit à aucune indemnisation.
Il ne reçoit aucun salaire puisque son entreprise enregistre un chiffre d’affaire nul.
Un entrepreneur doit chaque jour se saigner pour pouvoir se dégager un revenu suffisant pour faire vivre sa famille, mais aussi son commerce.
La plupart ont déjà dû s’endetter pour pouvoir s’équiper.
À ce jour, ils ne peuvent plus assumer les frais sans de vraies aides de la part du gouvernement.
La réponse insuffisante du gouvernement
Monsieur le ministre de l’Économie et des Finances, nous saluons vos démarches d’aides aux entreprises.
Cependant, elles sont loin d’être suffisantes.
Les entrepreneurs enregistrent pour la dernière quinzaine de mars et pour toutes les semaines qui vont venir un chiffre d’affaire de 0.
Vous devez prendre conscience de cela pour établir votre politique de relance et de soutien aux petites entreprises.
Si nous réfléchissons, nous allons connaître une terrible récession qui plongera le pays dans une période sombre de plusieurs années.
Si les entrepreneurs ne peuvent pas se permettre de continuer leurs activités, nous courons droit à la catastrophe.
Ce seront des milliers de chômeurs en plus, l’économie ne se relèvera pas sans le maintien des entreprises.
Ce que nous proposons
Tous les entrepreneurs doivent être égaux face à cette crise.
Le gouvernement ne peut pas se contenter d’aider que les grosses entreprises qui survivront à cette crise.
Il doit avant tout soutenir ceux qui se saignent chaque jour de leur vie pour pouvoir apporter un service de proximité aux particuliers et qui ne comptent plus leurs heures pour subvenir aux besoins de leur famille.
Monsieur le Ministre,
Nous proposons 3 mesures :
- Une aide financière qui peut aller au-delà de 1 500€ et des conditions moins strictes. Non, un entrepreneur ne peut pas survivre avec 1 500€ par mois s’il enregistre un chiffre d’affaire nul. De plus, les conditions et les méthodes de calcul sont plus que douteuses. En effet, un entrepreneur qui n’a fait qu’augmenter son chiffre d’affaire l’année dernière est à ce jour obligé de le comparer avec celui d’il y a 12 mois. Les entrepreneurs n’ont pas un chiffre d’affaire régulier et stable, il est important de le rappeler et cela est à prendre en considération dans le calcul des aides. De plus, ceux qui ont enregistré une baisse de 50% sont inéligibles alors que la perte n’est pas négligeable.
- Des mesures pour relancer ces business après la sortie du confinement. Il y a fort à parier que la demande sera plus réticente à se déplacer et à consommer en général. Les crédits doivent être remboursés, les charges et les salariés payés, les impôts fonciers ne vont pas nous oublier ainsi que les charges du local d’entreprise.
- Une annulation et non un report des charges. À quoi bon les reporter ? Au final, ce n’est qu’une sorte de « crédit » accordé par l’État. Nous ne voulons pas un crédit, nous voulons une suppression de ces charges sans pour autant en sacrifier notre entreprise et notre caisse de retraite.
Signez cette pétition pour sauver nos petits entrepreneurs !
- https://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/2020/DP-Fonds_de_solidarite.pdf
- https://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/2020/covid-independants.pdf
- http://www.leparisien.fr/economie/artisans-commercants-tpe-pme-quelles-aides-pour-faire-face-au-coronavirus-19-03-2020-8283693.php
- https://www.capital.fr/votre-argent/independants-liberaux-vous-avez-aussi-droit-au-fonds-de-soutien-avec-moins-dun-an-dactivite-1365666
- https://www.francetransactions.com/actus/actualites-socio-economiques/aide-financiere-3500-euros-covid.html
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