Lettre ouverte aux élus locaux, adhérents et dirigeants de l’Union Saint Jean
Partant du constat partagé par les différents intervenants petite enfance des dysfonctionnements persistants, les parents adhérents de l’Union Saint-Jean souhaitent exprimer leur mécontentement, incompréhension et désarroi.
Les années passent et la situation n’a de cesse de se dégrader…
Le point de rupture a été atteint cette année. Chaque inscription auprès de l’USJ est un parcours du combattant.
Le nombre de places disponibles tant les mercredis, activités et garderie, qu’à l’occasion des vacances scolaires, est désormais fatalement décorrélé de la réalité que nous connaissons dans les sept écoles de notre quartier.
Pour illustrer, 156 places sont disponibles en période de vacances scolaires soit 13% des élèves. 384 places sont disponibles le mercredi soit 32%.
Le faible volume de places disponibles a pour conséquence de laisser sur le carreau un nombre croissant de familles.
Ce constat est d’autant plus alarmant qu’il n’est pas partagé sur les communes limitrophes, ni même au sein de la plupart des autres associations et maisons de quartier de la ville de Bordeaux.
Cette rupture d’égalité entre citoyens rend la situation tant insupportable qu’incompréhensible.
Ce manque de places disponibles entraîne, outre les frustrations, fatigue, galères systématiques de se voir devenir tributaire de l’Union Saint Jean, les conséquences quotidiennes suivantes :
- Obligation de réserver dès le mois de juin pour l’intégralité de l’année scolaire suivante (quid des nouveaux arrivants …) entrainant une facturation immédiate, forfaitaire et globale ;
- Absence de flexibilité en cas de changement de situation en cours d’année ;
- Absence d’ouverture à Noël et au mois d’août ;
- Absence de coordination entre fratries (un enfant peut obtenir une place et pas son frère ou sa sœur) ;
- Serveur d’inscription saturé systématiquement dès l’ouverture des inscriptions, le principe étant « premier arrivé premier servi »…
- Et des crises d’angoisse familiales toutes les six semaines.
Si nous pouvons entendre les aspects conjoncturels, nous ne pouvons tolérer que notre secteur soit l’un des rares où une telle situation persiste.
Nous comptons sur votre bienveillance et votre respect pour faire preuve d’exemplarité dans la prise en charge des défis de la petite enfance qui vous incombent et pour nous apporter des solutions concrètes.
Dans l’attente d’une avancée majeure,
LES FAMILLES QUI COMPTENT SUR VOUS
Mise à jour - 24/10/2022
Bonjour à toutes et à tous,
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