Un vaste mensonge
Monsieur Guillaume, toute la population comprend que le secteur agroalimentaire a souffert pendant la crise du COVID-19 : manque de main d’œuvre et de personnel, certaines usines fermées, des clients qui se sont jetés sur des denrées alimentaires, etc.
Cependant cette crise ne doit pas venir remettre en question tous les principes commerciaux.
En effet, depuis quelques semaines, et alors que les dérogations sont totalement illégales, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes autorise les marques à mentir aux consommateurs !
Son principal argument est le fait que l’industrie agroalimentaire peut avoir des difficultés à s’approvisionner.
Ainsi, nous nous retrouvons avec des produits vendus dans les supermarchés qui ne correspondent pas à la recette d’origine et à l’étiquette.
Parmi certains exemples, nous pouvons citer des œufs qui sont décrits comme étant élevés « en plein air » alors qu’ils proviennent de poules élevées en batterie, de la viande indiquée comme « française » alors qu’elle provient d’Espagne ou d’Allemagne.
D’ailleurs, aucune durée n’a été indiquée concernant cette « flexibilité ».
Tout dépend de la date de péremption des produits. S’il s’agit de conserves ou de surgelés, elle peut être assez longue.
Aujourd’hui, 2 millions de Français souffrent d’au moins une allergie alimentaire.
Certains industriels ont voulu les rassurer, mais s’ils sont capables de mentir sur une simple origine de produit, comment peut-on être certains que les produits ne soient pas totalement remplacés par d’autres ?
Pour ces personnes, un léger changement peut provoquer une crise allergique.
De plus, le gouvernement et les personnalités politiques nous demandent de consommer français pour relancer l’économie et soutenir nos agriculteurs.
Comment, nous consommateurs, pouvons-nous faire si nous nous mentons sur la provenance des produits ?
Alors que nous pensons consommer de la viande française, nous nous retrouvons avec du bœuf et du porc qui viennent de l’étranger sans même le savoir.
Est-ce que cela ne gêne personne que les clients soient trompés jusqu’à dans leurs assiettes ?
Que faites-vous des personnes qui se refusent de consommer des œufs de poules élevées en batterie pour ne pas soutenir cette abomination et qui vont finalement en manger à cause d’un mensonge sur l’étiquetage ?
S’ils connaissaient réellement la vérité, ils s’orienteraient certainement vers une marque qui a su se procurer des produits qui ne bafouent pas leurs valeurs morales.
Stop à la flexibilité !
L’alimentation est un sujet important sur lequel les Français sont sensibles !
Nous souhaitons un retour immédiat des anciennes recettes.
Si cela est pour l’instant impossible pour les marques et la grande distribution d’y revenir, il faudra alors l’indiquer sur les produits.
Il n’y a pas forcément besoin de modifier les étiquettes déjà imprimées, mais il faut au moins y ajouter une deuxième étiquette pour indiquer les modifications.
Depuis des années, la grande distribution et les industries agroalimentaires cherchent à nous faire manger de plus en plus mal.
Nous ne devons pas les laisser nous mentir ainsi indéfiniment en prenant le prétexte de la crise sanitaire.
Pour retrouver la vérité, il suffit simplement de signer cette pétition pour que le Ministère et la DGCCRF cessent enfin de permettre aux industriels de nous mentir !
- https://www.60millions-mag.com/2020/05/26/aliments-recettes-modifiees-mais-etiquettes-inchangees-17452
- https://actu.fr/societe/coronavirus/auchan-carrefour-leclerc-recettes-produits-modifiees-mais-pas-etiquettes_33726735.html
- https://fr.theepochtimes.com/conso-plusieurs-recettes-de-produits-ont-ete-modifiees-sans-lafficher-sur-letiquette-voici-une-premiere-liste-1379898.html
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