Nous sommes résidents de la résidence La Manufacture et subissons des nuisances quotidiennes dû à la proximité de la déchetterie ADS située au 123-125 avenue Gaston Roussel - 93230 Romainville. Ces nuisances sont aussi vécues par les habitants proches de cette société et de futurs habitants qui réceptionneront leurs appartements à proximité.

Les nuisances sont multiples, quotidiennes et avec un risque potentiel pour la santé des habitants :

- Des odeurs nauséabondes tel que du fumier se dégagent de ce lieu, rendant insoutenable l'utilisation des jardins et des terrasses,

- Des bruits de poids lourds / déchargement de déchets très tôt le matin et toute la journée audibles fenêtres fermées, ne respectant pas la réglementation en vigueur,

- Le passage dangereux de poids lourds sur le trottoir piéton de la rue lors des passages notamment avec les enfants,

- De la poussière émanant de la déchetterie et se retrouvant dans les appartements et sur les balcons,

- Des rats par centaines envahissent ce lieu, qui se retrouveront bientôt dans les résidences alentours.

Nous avons constaté que cette société traite des déchets non conformes tels que des poubelles, du fumier et ne respecte pas l'arrêté préfectoral qui leur a été accordé article L 511-1 du code de l’environnement.

Cette situation rend le quotidien des habitants invivable. Il en va de la santé des habitants, qui désormais s'interrogent sur les risques de pollution de l'air de leurs habitations en plus des désagréments cités.

La Mairie de Romainville, la Direction régionale et Interdépartementale de l'Environnement, de l'Aménagement et des Transports, Sequano (aménageur de la ZAC de l'horloge et en charge de l'expropriation d'ADS) n'ont à ce jour menés aucune action suffisante pour pallier à cette situation.

La déchetterie doit être expropriée mais la procédure judiciaire traine et risque de prendre encore des mois voire des années.

Nous demandons que des mesures concrètes soient mises en place afin de faire cesser les activités de cette sociétés et accélérer son expropriation.