Chère lectrice, cher lecteur,
Quand l’armée russe est entrée en Ukraine, de nombreux citoyens ont voulu retirer leur argent et se mettre à l’abri.
Malheureusement, la grande majorité n’a pas pu le faire.
La Banque Centrale Ukrainienne, sur ordre du gouvernement, a restreint les services bancaires dans tout le pays.
Depuis le début du conflit, 3 mesures ont été prises :
- Limitation des retraits : les citoyens ne peuvent pas retirer plus de 100 000 hvrynia par jour, soit moins de 300 euros.
- Blocage des comptes en devises étrangères : tous les comptes en devises étrangères sont gelés.
- Suspension des marchés de devises : la Banque Centrale a suspendu la majorité des échanges sur les marchés des devises.
Conclusion : les Ukrainiens sont dépossédés du fruit de leur travail.
C’est un « cas de force majeure », comme on dit…
Mais cette spoliation est d’autant plus cruelle qu’elle appauvrit tous les Ukrainiens…
Car depuis le début de la guerre, le cours de la hryvnia a fortement baissé.
L’argent des Ukrainiens est bloqué dans une devise qui s’effondre, et il n’y a rien qu’ils puissent faire contre ça…
Ou plutôt, presque rien.
En Ukraine comme en Russie, on mise sur les cryptomonnaies
Depuis le début du conflit, les achats de Bitcoin en hryvnia ukrainienne et en rouble russe ont explosé, comme vous pouvez le voir sur ces graphiques :
Les citoyens se rabattent sur une des seules réserves de valeur qui leur est encore accessible : les cryptomonnaies, et principalement Bitcoin.
C’est la seule chose raisonnable à faire quand votre devise nationale s’écroule : il faut sécuriser son capital dans une autre devise.
Or, comme l’ensemble du système monétaire conventionnel est tenu par les États qui imposent leurs restrictions, l’écosystème crypto est le seul refuge possible pour les citoyens d’Ukraine et de Russie.
Les technocrates européens veulent la peau de Bitcoin
Alors que plus de 10 millions de dollars ont été envoyés à l’Ukraine sous forme de cryptomonnaies et que le peuple ukrainien protège comme il peut son argent en le passant en Bitcoin…
Les technocrates de Bruxelles réfléchissent à une façon de récupérer le contrôle sur les cryptomonnaies, qui permettent à n’importe quel citoyen d’échapper à la mainmise des États sur son argent.
Le motif invoqué ? « Bitcoin permet aussi aux Russes d’échapper aux sanctions financières ».
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais que des citoyens russes innocents puissent convertir leurs roubles en Bitcoin pour éviter de mourir de faim… ça ne me dérange pas.
Je dirais même que ça me rassure, quitte à être qualifié de « pro-russe » par des médias aux bottes du pouvoir.
Bien sûr, Bitcoin permet aussi à des oligarques proches du pouvoir d’atténuer la violence des sanctions… mais honnêtement, ne vaut-il pas mieux ça que l’inverse, c’est-à-dire empêcher tous les Russes d’essayer de sauver leurs économies ?
La guerre en Ukraine doit-elle servir de justification à la mise en place d’un totalitarisme monétaire, désiré de longue date par les technocrates non-élus qui dirigent l’Europe ?
C’est ce que pense Christine Lagarde, présidente de la Banque Centrale Européenne (ex-patronne du FMI, ex-ministre de l’économie sous Sarkozy), qui a récemment déclaré :
« Chaque fois qu’il y a une interdiction ou un mécanisme pour boycotter ou interdire, il y a toujours des moyens criminels qui vont essayer de contourner l’interdiction ou le bannissement (…)
Il est donc d’une importance cruciale que [la Loi] MiCA soit poussée aussi rapidement que possible, afin que nous ayons un cadre réglementaire dans lequel les crypto-actifs peuvent effectivement être capturés. »
Si vous vous demandez ce qu’est la loi MiCA dont parle Christine Lagarde, il s’agit d’un projet de loi visant à encadrer l’utilisation des cryptomonnaies pour en faire des actifs financiers sujets à règlementation et fiscalité…
Mais aussi à limiter leur utilisation et à en interdire certaines, notamment en ce qui concerne les stablecoins, à qui l’on reproche de faire de l’ombre aux monnaies étatiques.
En résumé : il s’agit de faire rentrer les cryptomonnaies dans un cadre où elles pourront elles aussi être bloquées, gelées, contrôlées par l’État.
Soit les priver de leur intérêt fondamental, celui d’offrir aux citoyens un espace de liberté où stocker de la valeur sans craindre la prédation de l’État.
Disons OUI à la liberté, légalisons les cryptomonnaies sans restriction !
La guerre en Ukraine l’a prouvé : votre argent, quand il est à la banque, ne vous appartient plus vraiment. Vous pouvez en disposer librement quand tout va bien, mais dès qu’une crise se présente, les restrictions affluent. Alors que c’est précisément dans ce contexte que vous pourriez avoir besoin de votre capital rapidement.
Les cryptomonnaies ont donné de l’air aux Ukrainiens et aux Russes, elles permettent de sécuriser une partie de leur argent quand leurs devises nationales s’effondrent.
En voyant ça, l’Union Européenne voudrait renforcer le contrôle des cryptomonnaies, bannir les stablecoins pour éviter qu’elles ne concurrencent l’Euro et contrôler l’écosystème blockchain de A à Z.
Avec la justification pathétique selon laquelle Bitcoin permet aux Russes d’adoucir les sanctions…
Il est intolérable que des dirigeants non-élus s’activent à restreindre la liberté des citoyens, sans aucun contrôle démocratique ni contre-pouvoir.
L’Euro est déjà en train de baisser comparativement à d’autres monnaies (il est notamment revenu à parité avec le Franc Suisse), il est normal que nos concitoyens puissent placer une partie de leur capital en cryptomonnaies sans risquer la confiscation, le matraquage fiscal ou la mise au ban de la légalité.
Il faut, une fois pour toutes, clarifier la position de la France au sujet des cryptomonnaies, sans attendre que les technocrates non-élus de l’UE ne prennent une décision liberticide.
Il est urgent de faire voter, à l’échelle nationale, une loi qui permettrait de sanctuariser les cryptomonnaies pour qu’elles échappent à la destruction par contrôle étatique, qu’il vienne de la France ou de l’Europe.
Les cryptomonnaies ne peuvent pas être arrêtées par l’État, nos dirigeants doivent le comprendre. Arrêtons-les avant qu’ils ne criminalisent leur utilisation.
Dites NON au totalitarisme monétaire, n’attendez pas que ce qui se passe en Ukraine nous arrive – et qu’une loi ait été votée pour nous empêcher de sécuriser notre argent en cryptomonnaies !
Dites OUI à la liberté, OUI au libre choix d’allocation de tout ou partie de son capital en cryptomonnaies !
Amicalement,
Marc Schneider, fondateur d’Argo Éditions
EN SIGNANT CETTE PÉTITION : vous demandez à Bruno Le Maire, ministre de l’économie qui s’était engagé en 2018 à « ne pas rater la révolution blockchain » selon ses mots, de porter une loi visant la sanctuarisation et la légalisation complète des cryptomonnaies pour les Français, sans contrepartie liberticide visant à les placer sous contrôle de l’État ni bannissement des stablecoins pour motif qu’elles concurrenceraient l’Euro.
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