À l’attention de toutes les personnes concernées:
Je vous écris aujourd'hui avec une profonde émotion pour demander votre soutien face à une situation qui touche non seulement ma vie , mais aussi de nombreuses autres familles.
Mon appel va au-delà de notre histoire, pour toutes les familles victimes de violences intra-familiales et judiciaires.
Pour qu'on rende à ma fille et à tous les enfants leur droit à l'enfance, pour respecter leurs droits humains, pour mettre un terme à ces violences intra familiales et judiciaires.
Chaque signature est essentielle pour faire entendre la voix des familles et des enfants qui souffrent des carences d'un système judiciaire sensé protéger nos familles et nos enfants.
Nous reconnaissons les bons professionnels du secteur, dévoués à la protection de l'enfance, engagés et compétents, œuvrant chaque jour pour protéger l’intérêt des enfants et préserver des liens familiaux sains pour eux.
Ceux ci jouent souvent un rôle difficile, et clé dans la gestion des dossiers de protection de l’enfance, apportant une expertise et une écoute précieuses.
Pour autant , les dysfonctionnements peuvent découler du manque de moyens dans la justice en Belgique, entraînant surcharge de travail et complications dans le traitement des dossiers.
Également, le manque de contrôle externe et de formation ouvre la porte à des dérives et des abus, qui impactent gravement les familles et les enfants concernés.
Merci de partager cette pétition au maximum de personnes.
Historique :
Depuis la naissance de mon enfant, j'ai toujours cherché à lui offrir un foyer chaleureux et aimant. En 2010, j'ai dû confier sa garde à sa tante, dans un contexte de précarité, à la demande de son père.
Ce choix, au départ nécessaire, a conduit à des complications dans notre relation. Au fil du temps, j'ai réalisé après deux ans, que cette personne, initialement de confiance, freinait le retour de ma fille.
Le tribunal n’a pas pris en compte cette dynamique, inversant les rôles et me réduisant à une image qui ne reflète pas ma réalité.
En 2016, après avoir dénoncé des abus, j'ai tragiquement perdu sa garde. Malgré mes efforts pour prouver ma compétence parentale, mes démarches et les rapports de psychologues ont été négligés. Le stress avant les audiences, généré par la situation, a été mal interprété comme un signe d’instabilité, alors qu'il était le résultat direct des difficultés judiciaires que je rencontrais.
Je me suis souvent retrouvée dans une position désavantageuse, ne disposant des rapports qu'à la dernière minute, ou pas du tout, ce qui m'a empêchée de me préparer correctement et de défendre mes droits, dans l'intérêt de ma fille.
Les rapports de la déléguée semblent parfois contradictoires. Elle m’accuse de manquer de transparence, alors que je fais preuve de proactivité. De plus, je n'ai pas toujours accès à l’état de santé de la personne qui m'est la plus chère. Certaines informations ne me sont souvent communiquées pour la première fois que lors des audiences, et l’on m’en accable, ce qui me place dans une position difficile.
L'intervenante semble également minimiser ou mal interpréter les mesures que j'ai mises en place, déformant parfois mes propos, mes intentions et ma relation avec mon ado.
Plutôt que de favoriser un dialogue constructif, la déléguée semble alimenter des perceptions erronées de ma parentalité, ce qui crée une situation inconfortable pour ma chérie.
Situation actuelle:
Après des moments merveilleux avec ma fille, la décision du tribunal de diminuer ma garde partagée à très peu de journées par an, a été prise sans audience parentale, sans tenir suffisamment compte de la réalité de la dynamique familiale et de l'impact sur ma relation avec ma fille. Elle y a été entendue uniquement avec une déléguée qui soutient le placement, remettant en question l'objectivité de sa parole.Certains rapports semblent manquer d'objectivité et ne reflètent pas pleinement la réalité de ma situation de familiale.
La dernière décision suggère que ma fille refuse de me voir. Je sais que c'est faux, je sais reconnaitre en tant que parent, mon enfant qui n'ose s'affirmer, et mon enfant heureux.
La décision du tribunal de réduire ma garde partagée à quelques journées par an, sans audience parentale, est une nouvelle atteinte à notre lien .
Cette mesure ne reflète pas la vérité. Lou a juste du mal à s'affirmer, et je sais qu’elle aime notre famille. Le fait que certains rapports semblent dénués d’objectivité , et biaisés par des perceptions erronées de ma parentalité me place dans une position intenable, et est difficile pour elle.
Ma souffrance et celle de ma fille sont souvent ignorées, comme si nos émotions et nos besoins n'étaient que des obstacles à des décisions judiciaires prises sans une écoute réelle de ce que nous vivons.
Chaque jour, je crains que l'absence prolongée de ma présence dans la vie de mon enfant ne laisse des cicatrices émotionnelles durables, entravant son développement affectif et social.
Ma fille, qui a besoin de liens affectifs stables, ressentira la douleur de cette séparation, et je suis convaincue qu'un environnement familial réuni est essentiel pour son épanouissement.
Propositions de solutions:
1. Formation continue pour les juges : Sensibiliser les juges aux impacts émotionnels de leurs décisions sur les enfants et les familles, en évitant les inversions de responsabilité.
Le manque de formation sur la distinction entre vérité et mensonge peut entraîner un manque de discernement dans les décisions judiciaires, ce qui peut conduire à des erreurs liées à des accusations calomnieuses.
De plus, il arrive que des éléments véridiques ne soient pas pris en compte. On oublie souvent que les personnes manipulatrices inversent les rôles, ce qui constitue une double peine pour les victimes.
2. Médiation obligatoire : Instaurer une médiation obligatoire en l'absence de violence, pour explorer toutes les alternatives avant d'imposer des décisions radicales.
3. Transparence des rapports : Garantir le droit et le temps de délai raisonnable concernant la consultation des rapports de délégués et d'expertises afin de permettre une défense équitable et protéger les droits des parents.
4. Suivi psychologique : Intégrer des suivis psychologiques pour évaluer l'impact émotionnel des décisions judiciaires sur les enfants et leurs parents.
5. Auditions filmées et feed backs des concertations :
Instituer des auditions filmées et des feed back écrits à signer et contre signer avec vérification de la parole exacte des parents et des enfants lors des entretiens avec les délégués, permettant d'éviter les abus tant du côté des délégués que des parents. Cela garantirait une transparence dans les échanges et contribuerait à diminuer le nombre de burnouts parmi les professionnels.
6. Rétablissement de la Procédure Civile : Assurer un cadre équilibré qui prend en compte les droits des parents et la dynamique familiale, essentielle au bien-être de l'enfant.
7. Réformer la désignation des familles d'accueil pour empêcher les conflits d'intérêt et assurer que l'environnement familial temporaire favorise les réunifications.
8. Renforcer l'évaluation des parents par des experts indépendants et non par des professionnels choisis par le SPJ. Cela réduira la partialité et garantira des conclusions impartiales.
Ma fille, Lou, et toutes les familles méritent un environnement où leurs droits sont respectés. Je sollicite votre soutien pour réformer les pratiques judiciaires en matière de garde, afin qu'elles soient véritablement centrées sur l'intérêt supérieur de l'enfant, tout en tenant compte des droits et du bien-être des parents.
Je suis convaincue que ma situation n’est pas isolée, et que de nombreuses familles vivent des réalités similaires, souvent ignorées par un système surchargé.
Si vous soutenez cette cause, merci de partager cette pétition avec vos proches, et d'en parler autour de vous pour élargir la prise de conscience sur ce problème systémique.
Ensemble, nous pouvons faire la différence. Chaque signature est un pas de plus vers une réforme qui protègera les enfants et les familles de décisions injustes.
N'hésitez pas à partager vos témoignages !
Merci de votre attention !
Témoignage concernant déjà la France :
Pour de nombreuses familles, la séparation prolongée et injustifiée est un traumatisme. Cela engendre des dépressions, des crises qui finissent par stigmatiser les parents comme "instables" ou "dangereux". "
( Note de l'auteur de la pétition: Certaines études et témoignages soulignent des risques dans certains établissements de placement, notamment en termes de maltraitance et d’abus, ce qui nécessite une vigilance accrue) , " et la violence au sein des foyers a augmenté de manière alarmante.
Un jeune sur cinq ayant quitté les services déclare ne pas s'en sortir après le placement, souvent en situation de précarité. Près de 50 % des jeunes sortants à 18-19 ans ne sont ni en emploi, ni en études, soulignant leur vulnérabilité.
Des enfants en réel danger sacrifiés :
La surcharge du système détourne l'attention des vrais cas de maltraitance. Les enfants réellement en danger passent souvent inaperçus ou attendent trop longtemps avant d’être correctement pris en charge. En mobilisant des ressources déjà limitées sur des cas non prioritaires, le système échoue à réagir efficacement aux situations de maltraitance.
Conclusion : Une réforme urgente et nécessaire !
Il est impératif de réformer profondément le système de protection de l’enfance en France. Il est urgent de mettre fin à la stigmatisation des familles vulnérables et de renforcer les mesures de soutien, afin d'éviter des placements abusifs. Les décisions doivent être basées sur des évaluations rigoureuses et prises dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
Ce sont des enfants, pas des dossiers exploitables.
Ce sont des parents, pas des criminels.
Il est temps de lever la voix contre un système aujourd'hui majoritairement corrompu, qui exploite les faiblesses des familles pour en tirer profit.
Tous ensemble."
Cadre juridique et conventions ignorés:
1. Article 371-1 du Code civil : Cet article stipule que l'autorité parentale doit être exercée dans l'intérêt de l'enfant. Cela implique que les décisions judiciaires doivent inclure des enquêtes approfondies pour éviter les erreurs dues à des dénonciations calomnieuses.
2. Article 12 de la Convention relative aux droits de l'enfant : Il garantit à l'enfant le droit d'exprimer librement son opinion dans toutes les affaires qui le concernent. Toutefois, cela ne doit pas priver les parents de leur droit à l'information ni à un temps équitable pour se défendre.
3. Article 14 de la Convention : Cet article assure le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion, en protégeant l'enfant des impositions abusives.
4. Code Madrane : Ce code vise à protéger l'intérêt supérieur de l'enfant dans toutes les décisions judiciaires, en favorisant la préservation des liens familiaux.
5. Article 20 de la Convention : Il prévoit que l'État doit veiller à la protection des enfants privés de leur milieu familial et garantir leur droit à un environnement familial stable et aimant.
6. Article 9 de la Convention relative aux droits de l'enfant :
L'enfant ne doit pas être séparé de ses parents contre leur gré, sauf si cela est dans l'intérêt supérieur de l'enfant.
Dans les cas où une séparation est nécessaire, les enfants ont le droit de maintenir des relations personnelles et des contacts réguliers avec leurs parents, sauf si cela est contraire à leur intérêt supérieur.
Cet article vise à protéger l'unité familiale tout en prenant en compte le bien-être de l'enfant.
Organisations et Recommandations Ignorées:
1. UNICEF : L'UNICEF souligne l'importance de garantir des droits égaux aux enfants, y compris l'accès à leurs parents, comme fondamental pour leur développement.
2. ONU : Les recommandations des Nations Unies affirment que la protection des droits de l’enfant doit être au cœur des décisions judiciaires, en prenant en compte l'intérêt supérieur de l'enfant.
3. En Belgique:
Code de la jeunesse : L'article 1 précise que la protection de l'enfant est une priorité et que les mesures doivent viser à maintenir l'enfant dans son milieu familial lorsque cela est possible.
Loi du 8 avril 1965 relative à la protection de la jeunesse : Cette loi insiste sur le fait que le placement des enfants doit être une mesure de dernier recours et que toutes les alternatives doivent être envisagées pour maintenir l'enfant au sein de sa famille.
Loi du 15 mai 2019 relative à la réforme de la protection de l'enfance : Cette loi met l'accent sur l'importance de la prévention et du soutien aux familles, ainsi que sur la nécessité de favoriser le maintien des enfants dans leur milieu familial.
Ces textes visent à garantir le bien-être de l'enfant tout en soutenant les familles pour éviter les placements prolongés.
4. France :
Code de l'action sociale et des familles (CASF), article L221-1 : Le placement d'un enfant doit être une mesure de dernier recours, guidée par l'intérêt supérieur de l'enfant.
5. Canada :
Loi sur les services à l'enfance, à la jeunesse et à la famille : Insiste sur le fait que le maintien des enfants dans leur famille doit être privilégié.
6. Royaume-Uni :
Children Act 1989 : Établit que le placement d'un enfant doit être une mesure de dernier recours, en soulignant l'importance de maintenir l'enfant dans sa famille.
Études et Travaux Pertinents:
1. Bowlby (1982) : Les travaux de Bowlby montrent que des liens affectifs sécurisés sont essentiels pour le développement émotionnel et psychologique des enfants. En restreignant ces liens, on risque d'induire des troubles du développement.
2. Cummings et al. (2007) : Cette recherche souligne que le maintien des liens familiaux est crucial pour la santé mentale des enfants, renforçant l'importance d'un accès régulier aux parents.
3. McGowan (2017) : Cette étude affirme que la participation des enfants dans les décisions les concernant doit être entendue de manière indépendante et transparente.
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