Tout le monde connait la réputation du programme de musique du Cégep de Saint-Laurent.
LE meilleur programme de musique au Québec, L'ÉCOLE la plus réputée.
Plusieurs d'entre nous rêvent depuis des années de rentrer dans ce programme et n'ont même pas pris la peine d'auditionner ailleurs, c'était cette école, LA MEILLEURE ou rien.
Avec plus de la moitié de la session d'entamée, on vit la vraie réalité de ce que c'est qu'être étudiant en Jazz à Saint-Laurent et ce n'est pas ce qu'on nous a promis.
Veuillez noter que nous sommes encouragés par nos professeurs afin de faire ces démarches.
Vous n'êtes pas obligés de vivre personnellement chacun des points mentionnés ci-dessous afin de signer la pétition et d'être en accord.
On a tous un parcours musical différent et unique, mais vous pouvez tout de même être entièrement conscient de la réalité des étudiants qui vous entourent.
LES 5 POINTS QUE NOUS REVENDIQUONS
- Les MÊMES critères d'évaluation d'un professeur à un autre pour un MÊME cours.
- Un parcours académique COHÉRENT qui fait en sorte que les matières se suivent et s'emboitent au fil de la session.
- Des enseignants PÉDAGOGUES et HUMANISTES qui ont à cœur la réussite de leurs élèves et qui misent sur la transmission des savoirs par des moyens accessibles.
- Un réel enseignement des techniques adapté à notre niveau, qui tient compte de la progression des apprentissages.
- Une charge de travail « normale » des cours adjacents nous permettant de canaliser notre énergie sur notre instrument de base.
(Plus d'informations et d'exemples pour chaque point sont disponibles plus bas).
CONCLUSION
Votre soutien à cette pétition est essentiel pour faire entendre notre voix et provoquer un changement positif. En signant, vous montrez que vous vous souciez de l'équité et de la qualité dans notre programme. Chaque signature compte et contribue à créer un avenir meilleur pour tous les élèves.
Nous, élèves du programme JAZZ à Saint-Laurent, avons passé par plusieurs démarches et sacrifices afin d'être acceptés dans cette école.
Il y a eu énormément de temps mis à se préparer aux auditions, aux examens d’admission, beaucoup d’organisation et de détermination; pour certains, même des années de préparation!!
Nous sommes des élèves motivés, passionnés et qui ont soif d’apprendre. Il n’est absolument pas question de paresse ou de désintérêt, contrairement à certaines croyances des professeurs.
Pourtant, la réalité est dure : peu d'élèves parviennent à décrocher leur diplôme, spécialement en chant jazz. L'an dernier, une seule élève y est parvenue, ce qui témoigne d'un taux d'échec alarmant. Les étudiants ne visent même plus l'excellence, mais se battent pour atteindre la note de passage. Cela rallonge les parcours, démotive, voire dépriment les étudiants et avec le temps, ils finissent par quitter ce programme qui était pourtant un rêve pour eux.
La barre commence beaucoup trop haute avec des bases pas assez stables et ne cesse de se lever plus les semaines passent. Et s’ils ne graduent pas, les notes qu'ils récoltent, bien en deçà des attentes, impactent leur Cote R, les condamnant à des choix universitaires restreints.
Ensemble, nous pouvons faire la différence et garantir un environnement d'apprentissage juste et enrichissant. Rejoignez-nous dans cette démarche et faites entendre votre voix !
POUR PLUS D'INFORMATIONS:
Les MÊMES critères d'évaluations d'un professeur à un autre pour un MÊME cours.
Les professeurs ont la responsabilité d'évaluer tous les élèves de manière uniforme pour un même cours. Cette évaluation doit être à la fois juste et équitable, ce qui signifie que chaque étudiant doit être jugé selon les mêmes critères et standards.
(Ex. 1 de la situation présente : un professeur évalue un élève en piano SEULEMENT sur la main droite, tandis qu'un autre élève se fait évaluer sur la main droite ET la main gauche, pourtant les deux élèves n'ont jamais fait de piano. C'est le double de travail, pour le même temps de préparation).
(Ex. 2 : Examen de rythme en Harmo Jazz, un professeur évalue seulement sur le rythme parlé, tandis qu'un autre professeur évalue avec la battue ET claquement de doigts sur 2 et 4. Ce genre de détail peut paraitre minime aux yeux d’un professeur, mais c’est tout un autre processus d’intégration pour un élève. Pour certains élèves, le simple fait de rajouter le claquement des doigts en faisant la battue est déjà un défi en soi. Sans compter que pour certains, le rythme est une notion totalement nouvelle, brièvement abordée en classe.
Un parcours académique COHÉRENT qui fait en sorte que les matières se suivent et s’emboitent au fil de la session.
Il n'y a aucune cohérence d’un cours à un autre, par rapport à la grille de cheminement des élèves. Les matières ne se font pas enseigner en même temps ni au même rythme par les professeurs.
(Ex: En Harmo Jazz, on aborde les intervalles à la semaine 1, mais ce n’est qu'à la semaine 6 en Analyse que nous regardons en profondeur les intervalles.
Si ce n’est qu'à la semaine 6 seulement que nous recevons une explication complète et des bases solides sur cette matière, comment pouvions-nous espérer performer de manière adéquate lors des semaines précédentes ?)
Des enseignants PÉDAGOGUES et HUMANISTES qui ont à cœur la réussite de leurs élèves et qui misent sur la TRANSMISSION des savoirs par des moyens accessibles.
Plusieurs professeurs dans notre programme ne semblent pas être des pédagogues ou des enseignants qualifiés. Bien qu’ils soient indéniablement des musiciens talentueux et expérimentés, la transmission des connaissances et des compétences requiert un ensemble de compétences pédagogiques spécifiques, qui ne se limitent pas simplement à maîtriser un instrument ou une discipline musicale. Or, certains de nos professeurs semblent privilégier leur propre expertise musicale sans véritablement se soucier de la manière dont ils transmettent leur savoir.
Un réel enseignement des techniques adapté à notre niveau, qui tient compte de la progression des apprentissages
Le niveau de connaissance en théorie musicale requis pour commencer et suivre le programme au rythme demandé, comparativement au niveau démontré dans la formation Prélude, n’est pas du tout équivalent.
De nombreux élèves affirment que les professeurs aux portes ouvertes, et même juste de manière générale depuis la rentrée, disent que grâce à la formation PRÉLUDE (formation en ligne donnée par le cégep, qui couvre les notions de bases de la musique) on arriverait au niveau demandé et nécessaire à la rentrée des classes.
Or, c’est totalement faux : la majorité des élèves qui ont fait Prélude avec beaucoup de facilité ne sont pas outillés pour satisfaire les exigences des cours et ce, même au premier tiers de la session. Il ne suffit que de penser au cours d'Harmo Jazz.
Dès la rentrée, plusieurs notions sont jugées acquises par les professeurs, résultant à une incompréhension semi-totale de la matière.
Le niveau théorique est trop avancé, pour les quelques-uns d’entre nous qui n’ont pourtant même pas obtenu de bonnes notes (des 20%, 40%, 60% etc.) aux deux examens de classement théorique en ligne.
On se pose ensuite la question : quelle est la nécessité de cette formation Prélude, si on ne finit pas par entrer au même niveau que les autres élèves du programme et à cadrer dans les attentes théoriques des professeurs ?
Une charge de travail « normale » des cours adjacents, nous permettant de canaliser notre énergie sur notre instrument de base
Le manque de bases solides en théorie musicale et la surcharge de travail entraînent un véritable déséquilibre dans la gestion du temps des élèves, les empêchant de se concentrer sur leur instrument principal. Ils passent tant d'heures à tenter de rattraper la matière théorique qu'ils négligent leur pratique instrumentale. Ce déséquilibre est évident lorsqu'on compare dans la grille d’horaire des élèves, le temps consacré aux cours d'instrument (4 heures) avec celui dédié aux cours théoriques (10h30).
De plus, nous sommes un des seuls programmes du Cégep qui a 13 cours à son horaire. Ce qui est complètement démesuré. La majorité des professeurs affirment que le programme de musique n'est même pas conçu pour être suivi sur une période standard de 2 ou 3 ans (Pré-universitaire ou Technique). Ils nous encouragent fortement depuis le début de la rentrée d'annuler des cours et d'allonger notre parcours, puisqu'il est pratiquement impossible de compléter notre enseignement dans le délai initialement prévu. Pourquoi promettre un parcours de 2 ou 3 ans, s'il est impossible, même venant du personnel, de suivre le programme de la façon qu'il a été conçu ?
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