Stop à l'opacité et l'impunité de l'industrie alimentaire !

Destinataire(s) : Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé et Julien Denormandie, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation
Stop à l'opacité et l'impunité de l'industrie alimentaire !

C’est le scandale sanitaire qui fait la UNE de tous les journaux : deux enfants sont morts après avoir mangé une pizza surgelée de la marque Buitoni [1].

D’après la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et des Fraudes (DGCCRF), 75 autres cas de contaminations sont à ce jour confirmés.

Les personnes concernées sont âgées entre 1 et 18 ans.

Elles risquent des séquelles irréversibles.

C’est le cas du petit Mathis. Il n’a que 6 ans et est hospitalisé dans un hôpital Bordelais depuis deux semaines.

Depuis qu’il a mangé sa pizza préférée, il est sous dialyse et en surveillance cardiaque continue.

Bérénice âgée de 6 ans a vu, elle aussi, sa vie basculer le dimanche 16 mars 2022.

Quelques jours après avoir englouti sa pizza, elle est prise d’hallucinations et d’amnésie jusqu’à faire un arrêt cardiaque.

La fillette a dû être intubée. Elle est depuis dans le coma sous respirateur.

Tous les jours, ses parents se rendent à l’hôpital, au chevet de leur enfant dont les reins ne fonctionnent plus et dont le cœur a été attaqué par la bactérie Escherichia coli.

Pour Leslie, sa maman « la vie s’est arrêtée » depuis l’hospitalisation de sa petite Bérénice.

Le début d’une nouvelle crise sanitaire ?

Début janvier, les autorités de santé notaient déjà une recrudescence de cas d'intoxications alimentaires graves à la bactérie Escherichia coli.

Mais, à ce moment-là, personne n’arrive à comprendre d’où vient cette contamination.

Désormais, les épidémiologistes évoquent une bombe à retardement dans les congélateurs.

Pour l’heure, 75 cas de contaminations sont confirmés. 

Mais ce chiffre risque d’augmenter.

Car il est impossible de savoir combien de pizzas surgelées contaminées par la bactérie Escherichia coli ont été consommées.

Ni combien sont stockées dans les réfrigérateurs des Français !

Cette bactérie provoque des syndromes hémolytiques et urémiques.

Une maladie grave chez les jeunes enfants, les personnes âgées ou à risque qui attaquent TOUS les organes.

Elle est d’ailleurs la première cause d’insuffisance rénale aiguë chez les enfants de moins de trois ans [2]. 

L’insuffisance rénale entraîne une détérioration IRRÉVERSIBLE de la capacité des reins à filtrer le sang.

Mais comment une pizza surgelée vendue en supermarché a-t-elle été contaminée par cette bactérie ?

Révélations terrifiantes d’un ex employé : “Des vers sur les tapis où les pizzas passent !!!”

La marque Nestlé qui détient Buitoni se défend en affirmant ne pas savoir d’où vient la bactérie retrouvée dans les pizzas qu’elles fabriquent [3].

D’après les autorités sanitaires, les pizzas incriminées auraient été produites dans l’usine de Caudry dans le Nord [4].

Un ancien salarié de cette usine dénonce, photos et vidéos à l'appui, les conditions d’hygiène de production déplorables [5].

Les images qu’il dévoile sont HORRIFIANTES !

· Lot de fromages, pains, viandes AU SOL.

· VERS DANS LA FARINE sur le tapis de production.

· BOUTS DE PLASTIQUE dans les cuves de levures liquides.

Il affirme aussi que le personnel ne se lave pas les mains, ni même après être allé aux toilettes.

Durant 18 mois, l’homme témoigne avoir travaillé dans des conditions d’hygiène bien éloignées des normes de sécurité alimentaire.

Il évoque :

  • des champignons au mur, 
  • des vers qui passent sur les tapis où circulent les pizzas, 
  • la peinture qui s’écaille, 
  • des bouts de nourritures qui restent à certains endroits durant plusieurs semaines !
  • Du basilic stocké en vrac, décongelé et recongelé plusieurs fois.

 Et malgré ses plaintes à la direction, rien ne change.

Des pizzas à l’huile de moteur et aux mégots de cigarettes

L’horreur des photos se poursuit quand l’ancien salarié montre que l’huile de moteur utilisée pour les machines tombe sur le tapis de production des pizzas.

Il dévoile aussi des mégots de cigarettes dans les bacs de rattrapage de sauces.

Il s’étonne même qu’il n’y ait pas eu de problèmes plus tôt.

Son témoignage révèle une réalité sidérante : « les laboratoires alimentaires sont loin d’être parfaits et aseptisés ».

Depuis ses révélations, Nestlé s’indigne et affirme regretter que les images diffusées « ne correspondent pas à l’état habituel de l’usine ».

La société a fermé les deux chaînes de production de Caudry, où 200 personnes fabriquaient les pizzas Buitoni commercialisées essentiellement en France.

Depuis le 18 mars, la marque a également rappelé toutes les pizzas Buitoni de la gamme Fraich’Up.

Quand la rentabilité prime sur votre santé

Ce qui est sidérant, c’est de constater qu’encore une fois, le profit passe AVANT notre santé et celles de nos enfants.

La maman de Mathis est révoltée. 

Elle culpabilise d’avoir voulu faire plaisir à son fils de 6 ans.

Mais comment imaginer que sa pizza préférée allait le clouer au lit avec une sonde à l’âge de 6 ans ?

Sa maman, soucieuse de la santé de son enfant, n'a pourtant pas acheté un produit premier prix. 

Elle a choisi la pizza de Buitoni car pour elle, et pour beaucoup de consommateurs, c’est une grande marque. 

Elle reflète le sérieux. 

Aujourd’hui, lorsque Mathis lui demande si un jour il pourra recourir, elle a envie d’hurler.

Comment une grande marque détenue par l’un des plus gros groupes agro-alimentaires, Nestlé, a-t-elle pu cautionner de telles dérives de production ?

La réponse est simple : pour l’argent. 

Pour gagner plus en dépensant moins. 

Pour faire des bénéfices toujours plus élevés sans se soucier des conséquences. 

Et ce n’est pas faute d’avoir été avertie. L’ex employé a signalé à plusieurs reprise le manque d’hygiène de l’usine . 

Ses responsables lui disaient qu’il avait raison et qu’ils étaient en train de voir ça… 

Mais en 18 mois, RIEN n’a changé !

C’est interdit donc on ne vérifie pas ?

Le cas des pizzas contaminées est loin d’être isolé.

Les scandales alimentaires sont fréquents en France.

Et neuf ans après l’affaire Spanghero et la viande de cheval retrouvée dans leurs lasagnes, rien n’a évolué.

Les produits potentiellement dangereux ou frauduleux ne sont identifiés qu’une fois vendus et consommés.

La législation européenne n’oblige pas les autorités à rendre les informations publiques en cas de fraude.

Les citoyens n’ont donc AUCUN moyen de vérifier ce qu’ils consomment.

Sur le papier, la législation alimentaire de l’Union européenne – le règlement (CE) 178/2002 – est censée offrir aux consommateurs un niveau élevé de protection.

En théorie, la traçabilité des denrées doit être garantie tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

Dans les faits, c’est loin d’être le cas.

Si la loi l'interdit, les contrôles restent rares.

Ce manque de traçabilité est criant dans le scandale actuel des pizzas contaminées.

Il est donc urgent de s’attaquer au cœur du système qui rend possible les fraudes et les dérives alimentaires.

Mais surtout qui NE PROTÈGE PAS les consommateurs.

Dites NON au manque de traçabilité et à l’opacité de l'industrie alimentaire

À l’attention de M. Olivier Véran, Ministre de la Santé et des Solidarités et M. Julien Denormandie, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation.

Monsieur le Ministre de la Santé, 

Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation,

Aujourd’hui, nous vous prions d’agir pour stopper ces contaminations alimentaires. Nous exigeons :

1. Une analyse SYSTÉMATIQUE de l’ensemble des produits fabriqués en usine 

2. Des contrôles réguliers sur les conditions d’hygiène de fabrication

3. Une traçabilité complète et totale des ingrédients et moyen de production

4. Un renforcement de la législation avec des lourdes sanctions pour les marques qui ne respectent pas les normes

5. La destruction des aliments qui ne sont pas produits dans les normes 

Nous devons être protégés des substances toxiques et informés sur ce que nous consommons. 

Signez cette pétition et partagez-la immédiatement pour que cette opacité ne contamine plus JAMAIS PERSONNE !

Auteur : Thibaut de Santé Non Censurée

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