Les gouvernements asphyxient depuis des années les hôpitaux publics en refusant d’accorder les dotations nécessaires à leur bon fonctionnement .

Manque de personnels, fermeture de lits, difficultés d’accès aux services d’urgence, épuisement professionnel, insuffisance de crédits d’investissement, dégradation du service public hospitalier caractérisent les conséquences de la politique santé menée par le gouvernement .

C’est une spirale sans fin qui conduit la direction de l’hôpital, sous prétexte de la dette, à préconiser le transfert « à un tiers » de l’Ehpad Aurélia et de l’Uhpad de Bonvert, soit 150 lits . L’Ehpad Aurélia accueillerait ainsi l’Unité de Soins Longue Durée .

Cette politique s’avèrerait désastreuse menant à la privatisation des établissements d’accueil pour personnes âgées dépendantes avec les risques de hausse des prix de journée et du reste à charge, dans un contexte sanitaire déjà dégradé ( déserts médicaux , rupture de la continuité des soins … ).

C’est la loi du marché contre les services publics , c’est le choix de l’argent contre la qualité de vie des françaises et des français âgées .

Le Conseil de surveillance du centre hospitalier ( représentants des collectivités , administration , représentants du personnel , personnes qualifiées ) se réunit le 27 septembre et doit se prononcer sur ce plan .

L’intérêt de la population réside dans le rejet de cette privatisation. Les 150 lits d’Ehpad doivent rester à l’hôpital public. Les fonds nécessaires doivent être débloqués .

Les partis de la Nupes ( EELV , LFI , PCF , PS ) et le Collectif 88% , mobilisés pour la reconstruction du service public de santé , contre sa marchandisation et contre l’austérité qui lui est imposée , alertent et appellent à la mobilisation populaire pour rejeter ce projet en lien avec les forces syndicales présentes sur le centre hospitalier . 

Nous demandons le maintien des 150 lits!