Il est clair que l’épidémie de covid-19 ne doit pas être prise à la légère. Nous sommes tous (ou presque) d’accord là dessus.
Les gestes barrières sont nécessaires pour combattre la propagation du virus.
La distanciation, l’aération des lieux clos, l’interdiction de rassemblements trop importants, et le port du masque dans les espaces confinés ou très peuplés, aussi. Aucun doute là-dessus.
Mais les mesures sanitaires imposées par le gouvernement commencent malheureusement à devenir de plus en plus abusives et déraisonnées.
Les obligations de port de masque en l'occurrence, qui s’étendent à de plus en plus de situations et lieux, perdent peu à peu tout leur sens.
Jusqu’ici, une certaine logique prévalait dans l'utilisation du masque.
Il restait obligatoire dans les transports publics, les lieux de passage fréquents comme les magasins, et les lieux de restauration.
En l'occurrence des lieux clos et très fréquentés dans lesquels la propagation du virus est de toute évidence favorisée.
Aujourd’hui, le masque est obligatoire dans ces lieux-ci, mais aussi :
- dans les rues de plus en plus de villes en France (et même quand ces rues sont désertes !)
- dans les entreprises, quand bien même les distanciations sociales seraient scrupuleusement respectées,
- et même dans le cas de certaines villes ou départements : sur les plages, dans sa propre voiture, et même à l’intérieur de son casque de moto intégral1 !
Sur cette dernière règle, les autorités sont heureusement revenues en arrière quelques semaines plus tard face aux multiples protestations des associations de motards arguant du danger mortel auquel cette règle absurde les exposait2.
Mais jusqu’où cela ira-t-il ?
Dire que ça devient absurde serait un euphémisme !
Et tout ça alors que l’OMS elle-même communique que “À l’heure actuelle, il n’y a pas d’éléments directs (provenant d’études sur la COVID-19 et sur les personnes en bonne santé au sein de la communauté) sur l’efficacité du port généralisé du masque par les bien portants en vue de prévenir les infections dues à des virus respiratoires, notamment celui de la COVID-19.”3
Vous avez bien lu : aucune preuve scientifique n’a à ce jour validé l’efficacité du port du masque contre la propagation du virus !
Et des contre-exemples, nous en avons : la Suède par exemple, des contaminations en baisse alors que le masque n’y a jamais été obligatoire4...
Mais outre l’absurdité de la situation, le plus inquiétant est que ces règles peuvent aussi devenir dangereuses.
Des exemples comme celui du casque de moto le prouvent clairement.
Mais pensons aussi :
- aux personnes ayant des difficultés respiratoires. Porter un masque toute la journée, même quand il y a personne autour, les obligeant ainsi à réduire leur apport d’oxygène et à augmenter celui de dioxyde de carbone, est-il vraiment la meilleure façon de protéger leur santé ?
- aux enfants, à qui on en vient à imposer le masque à l’école. Pensez-vous vraiment qu’ils vont penser à se désinfecter assez souvent les mains et à ne pas se toucher le masque sans arrêt ? N’allons-nous pas au devant du risque que les masques favorisent au contraire la propagation des maladies ? Et au devant de multiples problèmes scolaires : tensions, maux de tête, difficultés de communication… ?
D’ailleurs, le problème de la manière d’utiliser le masque ne concerne pas que les enfants !
La plupart des gens n’utilise pas les masques de la manière qui est recommandée par les autorités sanitaires : c’est-à-dire le changer toutes les 4h pour un masque neuf qu’il ne faudra en aucun cas toucher à nouveau après l’avoir placé sur son visage avec des doigts bien désinfectés.
Combien sommes-nous à respecter ces instructions ?
La réponse ne comporte pas de mystère…
Les masques sont généralement fourrés dans une poche ou un sac à main, réutilisés plusieurs jours durant, manipulés sans arrêt par des mains évidemment pas systématiquement passées par la case gel.
Résultat ? Notre masque, dont on ne peut aujourd’hui légalement vraiment se défaire qu’une fois rentrés chez nous, peut très ironiquement vite devenir un nid à bactéries et à maladies…
Nous sommes des citoyens civilisés, nous savons qu’il faut respecter les règles pour protéger notre système, et nous le faisons (pour la plupart).
Mais nous ne sommes pas pour autant dénués de bon sens !
Quand les règles deviennent trop absurdes, nous nous révoltons.
Cela aussi fait partie de notre devoir de citoyen, que de rappeler les autorités à l’ordre quand elles dépassent les bornes.
Et pour éviter des débordements irréfléchis, auxquels on échappe rarement en période de “révolte”, réunissons nos voix pacifiquement pour faire entendre à notre gouvernement notre mécontentement et notre espoir de se voir guidés et protégés plus intelligemment, dans le respect de nos libertés, de notre sens des responsabilités et de notre bon sens.
Sources
- http://www.lerepairedesmotards.com/actualites/2020/danger-port-masque-casque-moto.php
- http://www.moto-net.com/article/le-masque-n-est-plus-obligatoire-a-moto.html
- https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/332448/WHO-2019-nCov-IPC_Masks-2020.4-fre.pdf
- https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/pas-de-masques-en-suede-ou-les-contaminations-continuent-de-baisser-856016.html
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