Les candidats en situation de handicap sont condamnés à travailler plus et plus longtemps que les autres pour les examens nationaux
STOP !
Alors qu’il avait 2 ans, on a prédit à mon fils handicapé qu’il ne pourrait jamais suivre une scolarité normale : il l’a suivie.
A 8 ans, on a voulu le faire redoubler sous prétexte qu’il était différent : nous avons fait appel et gagné.
A 10 ans, on a voulu l’orienter sur un dispositif dont il ne relevait pas : nous avons fait un bilan cognitif et obtenu le maintien d’une scolarité en milieu ordinaire.
Il a obtenu son Brevet des collèges avec mentions BIEN et doit passer son BAC ES cette année.
L’aménagement proposé aux candidats handicapés, sous couvert d’égalité, est un tiers temps supplémentaire.
Pour mon fils, l'épreuve principale d’économie passe de 5H à 6h30 !
Qui est capable d’être performant aussi longtemps ?
Même à l’ENA l’épreuve la plus longue n’est que de 5 heures.
Comment penser que cette mesure est égalitaire pour nos enfants handicapés ?
Elle est au contraire discriminatoire par plusieurs points :
- les candidats handicapés sont exclus de la salle d’examens et regroupés dans une salle distincte notamment du fait du temps supplémentaire
- L'effort demandé par ce temps supplémentaire est inégalitaire en soi.
STOP !!!
Aujourd’hui, nous demandons pour tous les candidats à un examen national non pas un tiers temps mais une réduction du tiers du contenu de l’épreuve.
Le principe d’égalité doit permettre à tous d’avoir les mêmes chances aux examens.
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