Madame, Monsieur,
La Mairie de Paris pourrait annoncer le 28 mai la limite de vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien :
Pire, ils voudraient réduire le nombre de voies à deux fois trois voies, contre une qui serait réservée aux véhicules électriques.
Concrètement, le périphérique pourrait ne compter plus que deux voies utilisables de chaque côté, sur lesquelles on ne pourra plus rouler qu’à 50 km/h.
Il va devenir très difficile ou impossible de circuler.
Les Parisiens et les habitants de la banlieue parisienne vont se retrouver prisonniers chez eux. Tout ne peut pas être fait à vélo ni en transport en commun, notamment pour les personnes ayant des problèmes de santé et les familles avec des jeunes enfants, qui ont besoin de transporter un minimum de matériel et ne peuvent pas tout prendre sur leur dos.
Ce serait une catastrophe aussi pour toutes les professions (artisans, infirmières à domicile, professeurs pour cours particulier, livreurs…) qui ont un besoin vital de pouvoir se déplacer dans des délais raisonnables.
Supprimer les voies de circulations sans aucune raison pratique, est une attaque unilatérale et gratuite contre la liberté de circulation.
C’est pourquoi je vous invite à signer la pétition ci-dessous à Anne Hidalgo et aux élus du Conseil de Paris, qui délibèrent actuellement sur le sujet, pour leur demander de renoncer à ce projet désastreux.
Ils ont déjà abaissé la vitesse de 80 à 70 km/h en janvier 2014. Cette mesure a aggravé le cauchemar pour les 1,1 millions d’automobilistes qui l’emprunte chaque jour. Le périphérique est désormais constamment embouteillé.
Réduire la vitesse et diminuer le nombre de voies aboutirait à tuer définitivement cet axe de circulation, et provoquera des reports catastrophiques de circulation dans les rues de Paris et des communes de proche banlieue, avec un allongement dramatique des temps de transport.
Embouteillages, bruits, pollution, la situation deviendra encore plus insupportable.
Mais nous pouvons stopper cette mesure aberrante en rassemblant aujourd’hui des millions de signatures contre. Nous ne sommes pas en dictature mais en démocratie. Les élus n’ont pas le droit d’agir à l’encontre des intérêts vitaux du peuple, et de nos droits fondamentaux comme celui de circuler.
Joignez, s’il vous plait, votre voix à la mienne, en signant la pétition ci-dessous, adressée à Anne Hidalgo et aux élus du Conseil de Paris.
Un grand merci de votre solidarité. Merci de faire circuler également cet appel le plus largement possible.
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