«T’es pas bien dans tes baskets, t’es peut-être né dans le mauvais corps?»
De plus en plus de jeunes, en proie aux troubles inhérents à l’adolescence, influencés par le mimétisme ambiant, victimes d’une emprise sectaire ou sous l’influence des réseaux sociaux, demandent à changer de genre. Les requêtes explosent en France et touchent en majorité les filles.
Avec quelles précautions et à quel âge a-t-on le droit de mutiler un corps sain ? Aucune loi n’encadre ces pratiques.
Aucune précaution ne permet de s’assurer du bien-fondé de la demande de transition.
Dans un communiqué daté du 28 février 2022, L’Académie Nationale de Médecine, recommande une grande prudence médicale chez l’enfant et l’adolescent, compte tenu de la vulnérabilité, en particulier psychologique, de cette population et des nombreux effets indésirables, voire des complications graves, que peuvent provoquer certaines des thérapeutiques disponibles.
Aujourd'hui, changer de sexe à l’état civil est une formalité. Changer d’apparence physique est un acte définitif et facile à réaliser.
Sans délai de réflexion obligatoire, sans psychothérapie exigée, sans consentement éclairé, sans information imposée sur les effets des médicaments pris à vie, les professionnels de santé font aujourd’hui face à un afflux de patients qui s’auto-diagnostiquent transgenres. Au mépris de toute déontologie, certains médecins établissent au premier rendez-vous des ordonnances pour de la testostérone, des œstrogènes et/ou une chirurgie (ablation des seins ou des testicules). Nous, collectif de parents concernés, en avons la preuve.
Ces traitements sont irréversibles.
Ces traitements sont pris en charge comme une affection longue durée (ALD) au même titre qu’un cancer ou une sclérose en plaque. Ils sont remboursés à 100% par la sécurité sociale.
Il est donc urgent de réglementer dans le domaine médical, éthique et juridique.
-Pour éviter que demain, un scandale sanitaire ne vise les professionnels de santé impliqués dans la prescription d’actes irréversibles et/ou de mutilation.
-Pour proscrire les dérives lucratives des laboratoires.
-Pour empêcher la multiplication des détransitions dont les récits dramatiques abondent sur les réseaux sociaux.
A l’image des précautions prises par la Suède, la Finlande, la Grande-Bretagne ou l’Australie, En écho aux recommandations de l’Académie Nationale de Médecine, Le collectif Ypomoni souhaite que les transitions de genre en France soient règlementées :
1) Prioriser et obliger une approche psychologique car le malaise psychique dans un genre ne se résout pas toujours par le passage à l’autre genre.
2) Permettre les transitions de genre, après évaluation scientifique pluridisciplinaire d’un délai minimum de deux ans.
3) Autoriser les transitions médicales, uniquement dans le cadre d’un protocole de recherche hospitalier.
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