Madame, Monsieur,
Les hypermarchés E. Leclerc distribuent des pommes certifiées HVE (haute valeur environnementale).
Problème : ces pommes sont vendues en barquettes, entourées de plastique non-recyclable, avec des étiquettes autocollantes imprimées. Autant de détritus supplémentaires qui rempliront d’abord les poubelles, puis les décharges, avant d’aller polluer l’environnement, l’air, les rivières et les océans.
Rappelons que notre planète fait actuellement face à une crise sans précédent avec les plastiques d’emballage qui envahissent les mers jusqu’aux points les plus reculés de la planète :
- Formant un véritable « 7ème continent », formé de plastiques à la dérive au milieu de l’Océan Pacifique ;
- Asphyxiant les tortues, les baleines, et de nombreux animaux marins ;
- Créant une « soupe » de micro-plastiques que l’on retrouve dans toute la chaîne alimentaire, avec des conséquences imprévisibles.
Le 7ème continent de plastique (image Alter-info)
Cette crise planétaire commence dans les rayons de nos supermarchés, nos caddies.
Joignez votre voix à la mienne pour demander à Michel-Edouard Leclerc, patron des hypermarchés Leclerc, de vendre les pommes à « haute valeur environnementale » sans aucun plastique !
Signez maintenant la pétition à Michel-Edouard Leclerc, et faites-la circuler autour de vous.
Michel-Edouard Leclerc a affirmé sur Europe 1 : « la lutte contre le plastique est dans mon ADN »
Il ne suffit pas de faire de grandes déclarations dans les médias. Encore faut-il mettre en accord les actes avec les mots.
Aujourd’hui, la vérité est que les hypermarchés Leclerc sont, comme les autres, une source majeure et colossale de détritus qui persisteront dans notre environnement pendant des siècles.
Loin de s’améliorer, les choses vont de pire en pire si vous et moi acceptons aussi, sans rien dire, d’acheter des produits biologiques enveloppés dans plusieurs couches de plastique.
C’est pourquoi nous devons nous lever aujourd’hui pour dire « non ». Les pommes sont le cas typique du produit peu fragile qui peut parfaitement se vendre en vrac, dans des sacs en papier recyclé.
Il n’y aucune raison valable d’imposer aux consommateurs des barquettes et des emballages plastiques.
Selon le magazine Que Choisir :
« Ce conditionnement paraît illogique pour des produits dits « verts », censés être plus respectueux de la nature. D’autant que la meilleure solution pour lutter contre le suremballage est l’achat en vrac, qui convient bien à des produits peu fragiles comme les pommes. »[1]
En signant cette pétition aujourd’hui, nous pouvons remporter une victoire symbolique très importante, qui aura des effets bénéfiques en cascade, sur les autres produits inutilement emballés.
Vous ferez bien plus qu’obtenir que des dizaines de milliers d’emballages plastiques pour ces pommes soient économisés.
- Vous obligerez les hypermarchés Leclerc à surveiller leur politique d’emballage sur leurs autres produits, à commencer par le bio.
- Vous créerez un précédent, qui rendra plus attentif les autres chaînes d’hypermarché (Carrefour, Auchan, Intermarché…)
- Vous contribuerez à réduire l’impact catastrophique des plastiques sur notre environnement, et vous rendrez ainsi un grand service aux générations futures, ainsi qu’aux espèces animales actuellement menacées par les plastiques.
Je compte sur vous pour signer d’urgence cette pétition au Président des hypermarchés Leclerc, Michel Edouard Leclerc.
Un grand merci,
Jean-Marc Dupuis
Pétition à Michel-Edouard Leclerc, président des hypermarchés Leclerc,
Monsieur Leclerc,
Vous avez affirmé à la radio que la lutte contre le plastique était dans votre ADN :
Une enquête de Que Choisir, parue le 10 mai 2019, a pourtant révélé que vous vendiez dans vos rayons des pommes certifiées HVE (haute valeur environnementale) emballées dans du plastique non-recyclable :
En tant que consommateur et citoyen conscient du problème des plastiques dans l’environnement, je vous demande de retirer au plus vite ces emballages des rayons.
Les pommes sont le cas typique du fruit peu fragile, qui n’a aucunement besoin d’un sur-emballage pour être vendue.
Je vous remercie de tenir compte de ma demande, et de vous interroger également sur les emballages de l’ensemble des produits vendus dans vos magasins, à commencer par les emballages des produits biologiques.
Actuellement, plus de 90 milliards d’emballages plastiques passent chaque année entre les mains des Français, 78 % d’entre eux n’étant pas recyclés.
Nous devons à tout prix agir collectivement pour stopper cette folie qui fait peser sur notre environnement de graves conséquences, notamment en :
- Formant un véritable « 7ème continent », formé de plastiques à la dérive au milieu de l’Océan Pacifique ;
- Asphyxiant les tortues, les baleines, et de nombreux animaux marins ;
- Créant une « soupe » de micro-plastiques que l’on retrouve dans toute la chaîne alimentaire, avec des conséquences imprévisibles.
Je vous remercie d’avance de tenir compte de notre cri d’alarme.
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