Triple épidémie : les passages aux urgences ont doublé, les services pédiatriques sont débordés, mais nos soignants restent suspendus !
Depuis quelques semaines, la France fait face à une triple épidémie de virus respiratoires.
Les passages aux urgences et les hospitalisations pour cause de Covid ou de grippe ont doublé la semaine dernière.a,b
Pour ce qui est de la bronchiolite, les hôpitaux font face à des niveaux records là aussi.
Les soins critiques pédiatriques sont débordés… et le pic de l’épidémie n’est pas encore atteint.c,d
Dans une interview parue le 9 décembre, le chef de service des urgences de l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis est catégorique : “bien sûr que l‘on fait le tri aux urgences[...]. La situation est catastrophique”.e,f
La situation est telle que le ministre de la Santé a été obligé de tenir une conférence de presse pour faire le point.
On aurait pu s’attendre à ce qu’il fasse un geste envers les 15.000 soignants suspendus.
Après tout le vaccin ne protégeant ni de l’infection ni de la transmission, ceux-ci ne sont pas plus contaminants pour les patients que les autres soignants.
Mais non…
Plutôt que remettre en question une mesure injuste et absurde, le Ministre a préféré appeler “solennellement” les Français à :
- porter un masque
- à renforcer les gestes barrières
- et bien sûr à se faire vacciner contre la grippe et le Covid
Les efforts pèsent sur les épaules des Français et rien n’est fait pour renforcer l’offre de soin.
Pourtant les 15.000 soignants suspendus sont là, prêts à reprendre le travail au pied levé pour aider leurs collègues débordés !
Citoyens, j’ai besoin de vous pour réintégrer nos soignants ! Aidez-moi à mettre la pression à notre gouvernement déconnecté de la réalité ! Nous sommes déjà plus de 179 000 à avoir signé cette pétition !
P.S. : Si vous n’avez pas encore lu la pétition, vous pouvez en prendre connaissance ci-dessous :
« Nous allons avoir des décès inopinés et involontaires »
Ce sont les mots du docteur Patrick Pelloux, président de l'Association des Médecins Urgentistes Hospitaliers de France, pour décrire la saison estivale à venir.[1]
Faute de soignants, vos urgences ferment
Bien que l’épidémie de Covid-19 semble reculer, les hôpitaux français sont toujours en crise.
Dans un entretien accordé à Ouest France en date du 18 mai 2022, le docteur Pelloux met en cause le manque de personnel :
- Victimes de burn-out ;
- Suspendus car ayant refusé de se faire vacciner ;
- Ou bien partis dans le secteur privé, voire à l’étranger comme en Suisse[2] (ou il n’y a pas de vaccination obligatoire pour les soignants…) ;
Résultat : sur les 690 services d’urgence présents sur tout le territoire français, plus d’une centaine sont en difficulté, avec des fermetures partielles ou totales[3] !
Les exemples sont nombreux : Montmorillon[4], Manosque[5], Bordeaux[6], ou encore maintenant Orléans[7]...
Nous parlons bien du service des Urgences. C’est invraisemblable !
Alors que, dans le même temps, on interdit à des soignants d’exercer. Et ce pour des raisons idéologiques plus que médicales, car il est maintenant prouvé que la vaccination n’empêche pas la propagation du virus[8].
Nous attendons un geste fort du Gouvernement : qu’il prenne ses responsabilités, abandonne ses préjugés et agisse dans l’intérêt des Français.
Mais soyons-en certains, tant que le peuple ne bougera pas, rien ne se passera !
Pour cette raison, il est de notre devoir à tous de faire pression.
Urgences fermées : VOUS êtes en danger
Que se passera-t-il lorsque vous aurez besoin d’aller aux urgences ?
Vous risquez de rester dans un couloir pendant des heures, en plein été, à attendre qu’un soignant puisse enfin s’occuper de vous.
Ou alors, des bénévoles de la Protection Civile pourraient ne pas vous laisser entrer aux urgences, en jugeant que votre cas n’est pas assez grave… Comme c’est déjà le cas à Bordeaux[9] !!
Pire encore, que ferez-vous lorsque les urgences de votre hôpital seront tout simplement fermées ? Êtes-vous prêt à faire 100 kilomètres avec un bras cassé ou un éclat dans l'œil ?
De toute façon, vous n’aurez pas le choix !
Il est urgent de refuser en bloc cette situation et de diffuser au plus grand nombre ce message.
Le temps presse
Ces situations que je décris, nous ne devrions même pas avoir à les imaginer. Et pourtant, c’est déjà une réalité dans beaucoup de villes françaises.
Alors avant d’opérer une réforme profonde et nécessaire de l’hôpital français (salaires, management, recrutement, tâches administratives). Il faut agir, et vite.
Il devient urgent si ce n’est vital de réintégrer au plus vite les 15.000 soignants suspendus.
C'est pourquoi je vous demande de signer et de faire circuler au maximum cette pétition.
Le 29 avril 2022, le Président de la République Emmanuel Macron laissait entendre son intention de réintégrer les soignants non vaccinés...[10]
« quand on ne sera plus en phase aiguë [de l’épidémie] »
Qu’en est-il aujourd’hui, alors que les services ferment à tour de bras ?
Monsieur Macron, les urgences FERMENT. Ne sommes-nous pas en phase aiguë ?
Que se passera-t-il si un nouveau variant plus virulent émerge à l’été et qu’une foule de patients se rue à l’hôpital ?
Que se passera-t-il s’il survient un accident de bus avec des enfants qui partent en colonie de vacances ?
Est-ce vous, Monsieur Macron, qui allez expliquer personnellement aux parents que leurs enfants n’ont pas pu être sauvés car les urgences étaient fermées faute de soignants ?
… ces mêmes soignants que VOTRE gouvernement a refusé de réintégrer ?
Doit-on être au pied du mur pour se rendre compte que l’obstination rancunière contre les soignants non-vaccinés aggrave l’état déjà catastrophique de l’hôpital public ?
… ces mêmes soignants applaudis haut et fort lors de la pandémie.
Réintégrer ces 15.000 soignants est une solution évidente, facile à prendre, rapide.
Notre nouveau ministre de la Santé et le Gouvernement la prendront-ils ?!
Malheureusement j’en doute !
Qu’est-ce qui peut les faire bouger ?!
QUE NOUS, CITOYENS FRANÇAIS, BOUGIONS !!
Ils attendent que vous bougiez.
« Nous sommes en pleine tempête,
il faut que tout le monde vienne sur le bateau. »
Docteur Patrick Pelloux, le 18 mai 2022
C’est pourquoi nous devons agir ensemble et maintenant, au-delà de notre opinion quant aux choix des soignants de se faire vacciner ou pas.
Mettons d’urgence nos désaccords de côté.
L’enjeu est crucial pour éviter une “crise d’une ampleur inégalée” comme le martèle l’association professionnelle SAMU-URGENCES DE FRANCE[11].
Les pouvoirs publics ne semblent pas prendre la mesure de la situation gravissime que nous nous apprêtons à vivre.
En fait, ils se rendent à peine compte que nous existons. C’est normal : tant qu’on ne s’exprime pas, tant qu’on ne prend pas personnellement la décision d’intervenir dans le débat et de se faire entendre, on ne compte pas.
C'est pourquoi votre signature est essentielle pour nous aider à faire entendre notre voix auprès de la Ministre de la Santé et de la Prévention, Monsieur François Braun.
C’est par le nombre que nous pourrons nous faire entendre. Toutes les voix comptent !
En signant cette pétition, vous ferez partie de ceux qui se sont levés et qui ont dit NON.
Ceux qui ont refusé de se résigner et de laisser faire jusqu’à la catastrophe.
C’est le seul moyen de prouver aux politiques, aux journalistes, aux députés, notre nombre, notre détermination et notre réalisme face au danger collectif.
Car, pour l’instant, les pouvoirs publics ne réagissent pas.
Malgré des reportages télévisés ou des articles ici et là, rien ne change. C’est pourquoi il est plus que temps que les citoyens se lèvent en masse pour protester.
DÉFENDONS MAINTENANT NOTRE HÔPITAL,
BIENTÔT IL SERA TROP TARD
Rien ne bougera si nous, le peuple, ne forçons pas nos gouvernants à sortir de cet immobilisme sanitaire désastreux. Le bateau coule !
Rassemblons des centaines de milliers de signatures pour exprimer NOTRE VOLONTÉ.
Signez de toute urgence la pétition ci-jointe au ministre de la Santé et de la Prévention François Braun.
C’est très important.
Votre voix sera décisive pour donner du poids à cet appel. À faire suivre le plus largement possible autour de vous.
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