Pour l'application stricte de la Loi en matière familiale

Destinataire(s) : Tous les citoyens, surtout les parents responsables et les fonctionnaires de la commune de Charleroi
Pour l'application stricte de la Loi en matière familiale

Le 13 janvier de cette année, le père de mon fils a refusé que je reprenne mon fils selon la garde habituelle établie à l'amiable (4j/3j et inversément) suite à la fin de notre relation qu'il a décidé en juin 2022.

Selon lui, je serais trop instable psychologiquement. Il "prouve" cela par des photos de mon mariage datant du 07 décembre 2023, quelques SMS envoyés au mois de décembre et une attestation frauduleuse de ma médecin traitant.

Avec ces éléments il m'a assigné au Tribunal de la famille de Charleroi pour avoir la garde exclusive et a d'abord obtenu la garde principale à titre provisoire (ce faisant, je ne pouvais pas faire appel) ce qui revenait à.la garde exclusive car la Juge n'a pas stipulé mes droits de garde secondaire dans ce premier jugement.

Je tenais bon car le père "concédait" à des rencontres 1x/sem environ ainsi qu'à un appel quotidien.

Mais depuis le 19 mai, il ne veut plus les rencontres et depuis le 27 mai, il ne veut plus les appels.

MALGRE QUE MON FILS EST EN DEMANDE !!! Dernièrement, il a même retiré notre fils de l'école pour ne plus que je le voie à l'entrée et à la sortie... Il a donc changé notre fils d'école sur un coup de tête, balayant d'un revers de la main mon autorité parentale.


Au Tribunal de la famille c'est très lent et la Juge a opté en faveur du papa, pour la prise de précaution maximale. Ainsi, la seule chose qui est définie "pour moi" est la mise en place d'un espace-rencontre pour évaluer si je suis apte, ce qui me frustre terriblement, premièrement du fait de la lenteur du processus (je n'ai vu mon fils là-bas qu'à partir du 01er août et à raison d'une demi-heure 1x/15j) et deuxièmement parce que je suis apte ! Je suis une mère aimante, tout simplement.

Je suis également politologue de formation et professeur de sciences sociales et de religion. Je n'ai jamais eu de problème avec la police ou la justice (avant toute cette histoire...). Je ne bois pas et je fume la cigarette. En plus de mon fils, j'aime particulièrement tous les enfants, les adolescents et les personnes âgées.


Aujourd'hui, depuis le 15 octobre, j'ai "obtenu" une garde secondaire (1/4 du temps), alors que je n'ai toujours rien à me reprocher...


Je réclame la Justice pour:

1. La non reconnaissance du père d'être la mère de son petit garçon de 4 ans et d'être apte, et à ce titre le simple droit d'exercer mon rôle de mère. En ce sens, il viole les art. 431 et 432 du Code pénal et les art. 8 et 9 de la Convention internationale des droits de l'enfant.

2. La lenteur, la froideur, l'absence d'empathie et de réactivité et le caractère purement procédurier du Tribunal de la famille de Charleroi, que j'ai malheureusement constaté et subi. Alors que la matière - la famille - est pourtant hautement humaine, sociale (et à une portée sociétale). C'est ainsi que je me dois, en tant que bonne citoyenne, de réclamer Justice pour cela également: concrètement une application sérieuse de la Loi, qui est pourtant très claire en matière civile et pénale.

Auteur : Gilsoul Hélène

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