Douleurs au point d’injection, fatigue, rougeurs, maux de tête, fatigue musculaire, fièvre, frissons et nausées sont les effets secondaires les plus courants ressentis après une injection de vaccin anti-covid.
On observe aussi des éruptions cutanées, vertiges, paralysie faciale, gonflement du visage, troubles menstruels chez la femme, et bien sûr les tristement célèbres péricardites et myocardites.[1]
Les effets secondaires de la vaccination sont aléatoires. Ils frappent au hasard.
Les autorités les considèrent globalement comme bénignes, et placent (sans surprise) le curseur bénéfice-risque largement du côté de la vaccination.
Pourtant, au-delà d’être pénibles, ces effets secondaires peuvent s’avérer réellement dangereux. Et encore, il ne s’agit que des effets connus à court terme !
Le Gouvernement n’a pourtant aucun scrupule à y exposer à nouveau tous les Français en imposant un rappel vaccinal qu’il juge indispensable pour contenir la nouvelle vague épidémique.
Il existe pourtant une autre solution qui permettrait d’éviter une sur-vaccination potentiellement dangereuse.
Cette solution, c’est le test sérologique.
La sérologie consiste à détecter dans le sang la présence d’anticorps spécifiques apparus suite à une infection passée, qu’elle ait été symptomatique ou asymptomatique.
A ce jour, le test sérologique est déjà officiellement utilisé, sur recommandation de la HAS, pour déterminer dans le cadre d’une primo-injection le besoin de faire deux doses de vaccin ou bien une seule, afin d’obtenir une protection suffisante contre le virus.
"La protection conférée par une seule dose injectée à une personne ayant un antécédent d’infection est supérieure à celles des deux doses injectées à une personne sans antécédent de Covid. Et ce, quelle que soit l’ancienneté de l’infection", confirme Dominique Le Guludec, Présidente du collège de la Haute Autorité de Santé, ce 3 juin.[2]
La HAS admet donc par là que la réponse immunitaire joue un rôle primordial dans la protection du corps contre le virus, et que la vaccination ne vient que compléter celle-ci quand elle n’est pas suffisante.
Une stratégie sérologique similaire pourrait donc bien constituer le meilleur compromis possible dans cette course folle à la vaccination qui commence à échauffer les esprits.
Les schémas vaccinaux sont en effet différents d’une personne à l’autre. Nous n’avons pas tous été infectés et/ou vaccinés en même temps. Il est indispensable de le reconnaître et d’adapter les doses de rappel en fonction de cette caractéristique.
Malheureusement, à ce jour, les tests sérologiques ne sont pas admis par les Autorités pour déterminer si une dose de rappel est nécessaire ou non.
C’est une grave erreur !
Car les données sont là :
Une étude menée par le CHU de Toulouse publiée le 21 septembre 2021 dans la revue scientifique “Journal of infection” a pu établir une mesure fiable permettant d’établir la résistance immunitaire face au Covid-19.[3]
Il s’agit là de la première étude qui met en lien des seuils d’anticorps dirigés contre le SARS-CoV2 et des niveaux de protection face à la maladie.
Cette étude menée sur 8 758 personnes pendant près d’une année démontre qu'au-delà de 140 U/ml, l’immunité est considérée comme supérieure à 90 % et donc que la vaccination ne serait en réalité nécessaire que pour ceux qui présentent un taux d’anticorps inférieur à ce seuil.[4]
Pourquoi les autorités de santé ne reconnaissent-elles pas les résultats de cette étude et ne prennent-elles pas des mesures pour généraliser les tests sérologiques avant la vaccination ?
Elles admettent que le vaccin perd une partie de son efficacité face aux nouveaux variants mais persistent à nous exposer aux risques potentiellement graves d’une sur-vaccination !
Avec un test sérologique, nous pourrions évaluer avec fiabilité le niveau de résistance de notre organisme à la Covid-19 ou à tel ou tel variant.
Il est grand temps que les autorités cessent de mettre de côté les défenses immunitaires dans leur stratégie.
Signez cette pétition pour que :
- les autorités considèrent sérieusement la piste de la sérologie au lieu de nous imposer toujours plus de doses de vaccin ;
- les autorités prennent plus au sérieux les effets secondaires importants subis à chaque dose supplémentaire ;
- le test sérologique soit in fine communément admis pour déterminer si une dose de rappel est nécessaire.
[1] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/quels-sont-les-principaux-effets-indesirables-des-vaccins-contre-le-covid-19_4845737.html
[2] https://www.has-sante.fr/jcms/p_3269831/fr/covid-19-des-trod-pour-optimiser-l-utilisation-des-doses-de-vaccins-disponibles
[3] https://www.ladepeche.fr/2021/09/22/toulouse-une-etude-inedite-du-chu-definit-le-niveau-danticorps-necessaire-pour-se-proteger-du-covid-19-9806668.php
[4] https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-une-etude-du-chu-de-toulouse-definit-le-niveau-d-anticorps-protegeant-d-une-re-infection-d19ad3f6-1c3c-11ec-8571-c38f4674d541
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