L’Institut Agro met en place une stratégie salariale injuste sans reconnaissance de l’implication et des efforts des contractuels pour maintenir un enseignement et une recherche de qualité
La direction de l'Institut Agro (issu de la fusion des écoles d’agronomie de Dijon, Montpellier et Rennes-Angers) a engagé une réforme des conditions de rémunération des agents contractuels de l'établissement. Ce projet est injuste et inacceptable. Quelle belle façon de saluer les efforts consentis par les agents pendant toutes la période COVID pour assurer le bon fonctionnement de l’établissement et le maintien des formations !
1/Le projet entérine les inégalités de salaire actuelles entre les 3 écoles pour la plupart des agents. A Montpellier les salaires sont inférieurs à ceux de Rennes ! Voici les écarts que nous pouvons constater parmi nos collègues :
2/ L’application en l’état du projet de la Direction instaure de nouvelles inégalités. A Montpellier, les salariés en poste de catégorie A, B, C qui ont respectivement 5, 10, 15 ans d’ancienneté, se retrouveront avec le même salaire qu’un nouveau recruté sans expérience.
3/ La réévaluation des salaires passe de 2 à 3 ans. En conséquence, les contractuels en CDD subissent une perte de salaire sur la durée totale de leur contrat ! Celle-ci se répercutera également sur le montant de leur indemnité chômage.
La direction refuse le dialogue. Elle conditionne des hypothétiques négociations futures à des questions d’équilibre budgétaire et annonce des suppressions de postes de contractuels. L’intersyndicale s’est opposée à l’unanimité par deux fois à ce projet injuste et inéquitable !
Les agents contractuels en ont assez d’être la variable d'ajustement budgétaire de l’Institut Agro !
Nous répétons nos justes revendications :
Mise à niveau sur le mieux disant des salaires des contractuels des trois écoles ;
Reprise de l’ancienneté acquise par chaque agent dans la nouvelle grille ;
Maintien de la revalorisation des salaires tous les deux ans.
Merci pour votre soutien
L’intersyndicale et les contractuels en colère
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