Récupérons de toute urgence notre souveraineté alimentaire régionale !

Destinataire(s) : Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Récupérons de toute urgence notre souveraineté alimentaire régionale !

De nos jours, une ville comme Toulouse dispose de 2% d'autonomie alimentaire. [1][2]

Une rupture d’approvisionnement quelconque et Toulouse meurt de faim en 4 jours tout au plus. [1][5]

Il en est de même pour toutes les villes de France. [1]

Il est urgent de réagir face à cette vulnérabilité d’approvisionnement en regagnant notre souveraineté alimentaire régionale ! 

Une urgence absolue

Nos villes et nos villages ne pourraient pas assurer la subsistance alimentaire de leur population s’ils venaient à être coupés du reste du monde.

On remarque déjà les conséquences de la guerre en Ukraine qui fait grimper le prix du blé, aliment de base de près de 35% de la population mondiale…. Et nous ne sommes pas à l’abri d’autres désastres [3][4]:

Un nouveau confinement lié à un retour en force du Covid ?

Un blocage de nos axes de transport ?  

Une catastrophe climatique ?  

Une cyberattaque paralysant nos chaînes de production alimentaire ? 

Dans tous les cas, la population criera famine. 

Il s’agit d’un sujet de sécurité nationale ! 

Aucune région de France n’est apte à s'autosuffire alimentairement parlant en cas de rupture d'approvisionnement. [5][6]

Cela met en évidence le haut degré de vulnérabilité de nos territoires en termes d’autonomie alimentaire. 

Faisons de notre territoire un territoire durable, de notre alimentation une alimentation locale.

Aujourd’hui la nourriture vient à nous sans qu’on y prête la moindre attention. 

D'où provient-elle ? 

Jusqu’à quand arrivera-t-elle dans notre assiette ?

Et si nos canaux d’approvisionnement venaient à disparaître, combien de temps tiendriez- vous ? 

Il est temps de faire preuve de résilience ! 

Nos territoires doivent être aptes à tenir le coup en cas de perturbation !  

Nos populations doivent être mises à l’abri de la disette. 

Il faut donc aménager le territoire localement pour la subsistance. 

Inversons la tendance ! 

Façonnons nos territoires à l’image de nos villages d’antan. 

Lorsque nos premiers villages se sont développés, 4 piliers immuables pesaient sur les épaules de nos maires et chefs de village [1] : 

La sécurité intérieure, la sécurité extérieure, la sécurité sanitaire et la sécurité alimentaire. 

La souveraineté alimentaire régionale était donc essentielle. 

Un contrôle strict de la viande et des graines était de mise, la population ne devait manquer de rien. 

Les surfaces agricoles étaient étudiées afin d’avoir une répartition rationnelle des provisions alimentaires du territoire. 

Désormais le foncier nourricier est oublié de nos plans locaux d’urbanisme. [5]

La sécurité alimentaire n’apparaît dans aucune directive ni municipale, ni départementale, ni régionale et elle ne figure pas non plus dans les directives nationales. [1]

L’alimentation est, certes, considérée comme vitale par les pouvoirs publics mais ils prennent en seule considération l’acheminement des denrées sans envisager une rupture inopinée.

Et pourtant une souveraineté alimentaire régionale serait bénéfique à l’économie, à l’écologie, au lien social et surtout à notre sécurité alimentaire ! 

La clef est la résilience alimentaire !

Il faut que les collectivités territoriales rebondissent. 

Qu'elles imposent des diversifications de cultures aux travailleurs de la terre. 

Nous devons pouvoir produire notre nourriture dans un rayon de moins de 150 km. 

De plus, il faut que les collectivités locales mettent en place des jardins de semences collectifs. 

Chaque village doit avoir a minima 200 mètres carrés d’espace par habitant afin d’y cultiver des semences ! 

Celles-ci doivent être libres de droit et adaptées à la région et à son climat évolutif. 

L’Etat doit fournir ce foncier nourricier ainsi que l’éducation nécessaire en permaculture pour le cultiver. 

Il doit également mettre en place des greniers à grains collectifs locaux. 

Les céréales sont indispensables à notre alimentation car leur valeur nutritive est primordiale pour notre subsistance. 

Pensons, désormais, notre alimentation de manière locale et raisonnée. 

Récupérons une souveraineté alimentaire régionale et consommons local ! 

Interpellons les pouvoirs publics !

Nous devons faire bouger les lignes !

À votre échelle, vous pouvez agir maintenant en commençant par signer cette pétition.

Auteur : Christelle N.

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