Le collectif santé 44 lance cette pétition pour retrouver des services d'urgence et de soin de qualité au CHU de Nantes.

Les personnels des urgences adultes du CHU de Nantes ont lancé un préavis de grève illimitée à partir du lundi 24 octobre 2022. Le jeudi 27 octobre, les personnels des urgences pédiatriques se sont aussi mis en grève. Enfin, le lundi 31 octobre, les internes du CHU de Nantes ont manifesté pour s’opposer à l’allongement d’un an de la formation de médecins généralistes.

Les citoyens et usagers du CHU de Nantes se retrouvent confrontés à des conditions de prise en charge de plus en plus dégradées : augmentation des durées d’attente, conditions déplorables de prise en charge notamment dans les couloirs, erreurs de diagnostic pouvant aller jusqu’au décès (le 8 février dernier : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/urgences-saturees-un-deces-de-possibles-dysfonctionnements-et-des-agents-touches-au-chu-de-nantes-b78cfe80-8a55-11ec-878d-eac97e3f97e3).

Les conditions de travail des personnels soignants et des étudiants en santé sont plus difficiles d’année en année ; les situations de prises en charge deviennent critiques de plus en plus tôt dans l’année mettant notre hôpital public des Pays de la Loire au bord de l’implosion avant même la période hivernale 2022-2023.

Un rappel : 21 900 lits ont été fermés en France entre 2017 et 2022 (le rythme de suppression s’aggravant en pleine crise sanitaire en 2020 et 2021), de nombreux soignants sont à bout et/ou écœurés par le système et par la maltraitance faite aux patients. Beaucoup quittent l’hôpital public. Enfin, l'aberration française du maintien de la mise à l’écart de soignants expérimentés et aptes à travailler, suspendus de leur contrat de travail et sans rémunération en septembre 2021 sur la base de données médicales dont on sait en cet automne 2022 qu’elles sont non avérées. En effet le 12 octobre 2022, Janine Small, la numéro 2 de Pfizer, a effectivement révélé lors de son audition devant la commission Covid 19 du Parlement européen, qu’il n’y avait pas eu de tests effectué par le laboratoire sur le vaccin concernant sa capacité à prévenir la transmission du virus; ce qui par voie de conséquence confirme qu'en fin de compte un soignant vacciné ou non peut de la même façon contaminer les patients.

Nous appelons au soutien de la population nantaise et des Pays de la Loire en faveur des personnels soignants actifs, suspendus, contractuels, étudiants, pour retrouver des services d’urgence et de soin de qualité au CHU de Nantes.

Nous demandons à nos élus locaux et parlementaires d'appuyer nos revendications auprès de la RH du CHU, et du ministère de la santé :

1/ Amélioration des prises en charge pour soigner dignement les patients (heures d’attente, condition d’attente, diagnostique et suivi)

2/ Augmentation des moyens pour les hôpitaux publics (lits, personnels, matériels, locaux…)

3/ Réintégration des personnels suspendus de leur contrat sans mesures renforcées

4/ Titularisation des emplois des personnels contractuels,

5/ Embauche de plus de personnels médicaux qualifiés

6/ Formation et stages professionnels bienveillants et de qualité pour nos étudiants en santé

MERCI DE SIGNER NOTRE PETITION

Le collectif santé 44