Beaucoup d’entre nous vivent dans l’angoisse climatique et l’inaction de l’Etat n’arrange pas les choses.
Je ne sais pas vous mais personnellement, j’ai surtout peur que les crises qui s'enchaînent finissent par des coupures d’électricité et d’eau et je n’y suis pas du tout préparé.
Pareil pour la nourriture. La crise du Covid-19 m’a vraiment fait comprendre notre dépendance alimentaire au supermarché et voir des personnes se battre pour un paquet de farine m’a presque fait perdre espoir.
Bref, je me sens infantilisé et à la merci d’un quelconque bousculement et je ne pense pas être le seul.
Je me suis demandé :
Pourquoi l’Etat soutient-il toujours le high-tech, la surconsommation au lieu d'encourager les innovations durables capables de nous rendre notre autonomie ?
Bien sûr, tout le monde peut mettre en pratique des techniques simples et accessibles chez soi pour retrouver une autonomie : le frigo naturel, la marmite norvégienne ou tout simplement avoir un potager.
Mais si nous voulons vraiment conserver notre confort et notre mode de vie actuel, il n’y a pas d’autres voies que d’innover et trouver des alternatives globales à faible consommation énergétique et accessibles à tous.
C’est ce que propose la low-tech et c’est pourquoi je pense qu’il est primordial que notre état supporte ce type de projet et les déploie à grande échelle.
La Low-Tech c’est quoi ? (1)
Ça tient en trois mots : Utile, Accessible, Durable
La démarche low-tech offre à tous et partout, les moyens de répondre à ses besoins dans le respect des Humains et de la Planète.
Utile : Une low-tech répond à des besoins essentiels à l’individu ou au collectif. Elle contribue à rendre possible des modes de vie, de production et de consommation sains et pertinents pour tous dans des domaines aussi variés que l’énergie, l’alimentation, l’eau, la gestion des déchets, les matériaux, l’habitat, les transports, l’hygiène ou encore la santé.
Accessible : La low-tech doit être accessible par le plus grand nombre. Elle doit donc pouvoir être fabriquée et/ou réparée localement, ses principes de fonctionnement doivent pouvoir être appréhendés simplement et son coût adapté à une large part de la population.
Durable : Éco-conçue, résiliente, robuste, réparable, recyclable, agile, fonctionnelle : la low-tech invite à réfléchir et optimiser les impacts tant écologiques que sociaux ou sociétaux liés au recours à la technique et ce, à toutes les étapes de son cycle de vie.
Si vous voulez plus d’infos et d’exemples, j’ai trouvé cette vidéo très intéressante : (3)
Pour une action à grande échelle !
Des associations comme Time for the Planet s’engagent déjà pour aider les entreprises innovantes et engagées pour la durabilité. L’association regroupe tant bien que mal l’argent nécessaire au développement de ces idées de génie qui pourraient nous sortir de la crise climatique. Quand est-ce que le gouvernement s’y mettra ?
Une des victoires de l’association : Le Cool Roof (2)
Une innovation permettant au plus grand nombre de rafraîchir les bâtiments. Ce qui m’aurait bien servi pendant les dernières canicules.
Avec un simple revêtement réflectif on peut améliorer le confort thermique des bâtiments et ainsi diminuer l’utilisation de la climatisation.
Enfin une solution avec un réel impact sur notre consommation d’énergie et surtout une solution accessible que l’Etat pourrait mettre en place sur l’ensemble de son parc immobilier.
Revendications :
- Un fond de soutien destiné à l’innovation low-tech.
- Un régime fiscal préférentiel pour les entreprises durables
- Une campagne de promotion pour encourager les entreprises innovatrices à davantage se pencher sur le sujet
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