La population française vient de passer les 67 millions d'habitants.
Des chiffres impressionnants qui le sont davantage encore si nous regardons à l'échelle mondiale.
En 1985, nous étions 4,5 milliards de terriens. En 2020, nous venons de dépasser les 7,5 milliards d'être humains.
Des chiffres alarmants qui ont des conséquences lourdes sur la bio-capacité et détériorent l'empreinte écologique à l'échelle planétaire.
Déjà, les conséquences sont lourdes et engendrent tout un tas de phénomènes dont nous paierons les retours dans les prochaines années.
Chaque personne rejette pas moins de
58 tonnes de CO2 par an.
Rendez-vous compte !
À titre d'exemple, une seule voiture rejette en moyenne 2,4 tonnes de gaz à effet de serre chaque année.
Mais ce n'est pas tout !
Les ressources en nourriture s'amenuisent.
Face à cela, l'industrie augmente ses cadences, renforçant le réchauffement climatique et les phénomènes autrefois exceptionnels font désormais partie intégrante de notre quotidien.
Ce même réchauffement amenuise les récoltes et réduit encore les productions de fruits et légumes.
Partant de là, comment pourrions-nous continuer à nourrir convenablement une population toujours plus grande ?
La planète souffre et s'étouffe de cette surpopulation.
Les réponses environnementales apportées ne font que reporter le problème plutôt que de l'affronter.
Les injustices sociales se multiplient.
Plus que jamais, il est nécessaire de tirer le signal d'alarme et de lever un tabou, celui de la natalité.
Car les projections pour les années futures sont alarmantes.
Ainsi, en 2100, nous serions entre 11 et 16 milliards sur notre planète, soit le double d'aujourd'hui.
Les estimations basses, si des mesures concrètes sont annoncées, permettent de ramener cette dramatique prévision à 7,2 milliards, soit une régression par rapport à aujourd'hui.
Les prévisions, établies régulièrement, vont vers un bilan toujours plus effrayant.
En 1998, la population était estimée à 9,1 milliards pour 2050. En 2020, cette même estimation a été portée à 9,77.
Pour beaucoup de couples, avoir un enfant est un objectif. Cela permet de rentrer dans une norme et de solidifier une relation.
Puis les besoins se développent et d'autres enfants arrivent par la suite.
Cette pétition n'a aucunement la vocation de nuire aux enfants mais bel et bien d'alerter sur les risques de cette natalité.
C'est un fait : le nombre de naissances excède celui des décès et la situation ne fait que s'empirer d'années en années.
Pourtant, le sujet demeure sensible.
À cela s'ajoutent des conditions de vie qui se détériorent avec des accès à l'eau qui ne seront plus assurés pour tous, par exemple.
Et comment trouver du travail à autant de personne ?
De plus, nous consommons en 10 mois ce que la Terre est capable de nous offrir en 12.
Comment faire machine arrière ?
Néanmoins, les sensibilisations sont nombreuses et permettent de souligner les injustices sociales et les conséquences environnementales qui en découlent.
Plusieurs pays ont pris conscience du problème et ont proposé des solutions viables, comme la Chine et sa politique de l'enfant unique qui fut effective de 1979 à 2015.
Cette mesure a permis une prise de conscience mondiale.
Mais ce n'est pas suffisant.
Levons le tabou et n'ayons pas peur d'ouvrir les yeux.
Ne pas avoir d'enfants n'est pas un échec personnel, c'est également un moyen de limiter la surpopulation et d'agir envers l'environnement.
Agissons ensemble en faisant croître cette signature afin qu'elle puisse toucher un maximum de personnes et ainsi permettre d'agir pour notre planète.
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