La situation n’a jamais été aussi menaçante : en 2025, les tarifs des soins de santé vont encore augmenter.
Cette décision risque de peser lourdement sur des millions de Français déjà fragilisés par l’inflation.
Nous devons fermement nous y opposer avant que les ménages les plus modestes ne soient asphyxiés par une hausse des prix qui n’en finit plus.
Une hausse meurtrière des prix
L’année 2024 a déjà été marquée par une explosion des prix de l’énergie, pesant lourdement sur les budgets des Français.
Était-il vraiment nécessaire d’en rajouter ?
Et pourtant, voici la réalité : pour accéder aux soins, il faudra également payer plus.
- Consultations médicales : Depuis le 22 décembre 2024, la consultation chez le médecin généraliste est passée à 30 euros, et celle de certains spécialistes à 60 euros.
- Mutuelles santé : Malgré une hausse record de 8,1% en 2024, les cotisations des mutuelles augmenteront encore de 6 % en 2025, selon la Mutualité française.
Même si le recours à la carte Vitale permet de réduire la majeure partie des frais médicaux, l'addition chez le médecin et les tarifs des mutuelles continuent de grimper.
La question est la suivante : notre santé va-t-elle vraiment finir par nous coûter un bras ?
Alors que des milliers de familles peinent déjà à joindre les deux bouts, ces nouvelles hausses pourraient pousser encore plus de personnes vers la précarité.
Les personnes âgées, les jeunes actifs, les familles modestes… tous sont déjà au bord du gouffre.
Et faute de moyens, beaucoup risquent de renoncer aux soins.
Résultat ?
Plus de diagnostics tardifs et donc plus de complications médicales.
En d’autres termes, la santé publique va se dégrader.
Devons-nous accepter ces hausses et ne rien dire ?
Ou devons-nous lutter pour préserver ce droit fondamental qu’est l’égalité d'accès au soin ?
La réponse va sans dire.
Si nous n'agissons pas maintenant, la situation ne fera qu'empirer. Bientôt, seuls ceux qui en ont les moyens pourront accéder aux soins.
Nous sommes tous menacés.
Un cercle vicieux aux conséquences dramatiques
Les ménages les plus modestes vivent rarement dans les centres-villes, où les prix de l'immobilier ont littéralement explosé ces dernières années. La plupart d'entre eux vivent en périphérie ou dans les zones rurales.
Nombre d’entre eux sont déjà forcés de multiplier les allers-retours entre leur lieu de résidence et les grandes villes pour travailler ou accéder aux services.
Ce sont ces mêmes personnes qui ont déjà subi de plein fouet l’augmentation des tarifs des carburants dont le prix du litre à longtemps approché la barre des 2 euros.
Que se passera-t-il quand les plus modestes ne pourront plus se rendre chez le médecin quand le besoin se fait ressentir ?
Le résultat est prévisible et alarmant :
- Les médecins de proximité, déjà trop rares, verront leurs cabinets se vider et se tourneront vers les grandes villes, abandonnant encore davantage les zones rurales.
- Les territoires ruraux seront toujours plus désertés, amplifiant un déséquilibre déjà criant entre villes et campagnes.
- Les services de santé se dégraderont, et l’inégalité d’accès deviendra insupportable.
En résumé, nous paierons plus pour moins.
Moins de soins, moins d’égalité, moins de justice sociale.
Sommes-nous vraiment prêt à payer plus pour bénéficier de toujours moins ?
Nous demandons
- Un gel des tarifs médicaux pour l’année 2025, pour garantir l’accès aux soins à tous, sans distinction de revenus ou de lieu de résidence.
- Une concertation nationale réunissant patients, professionnels de santé, associations et pouvoirs publics, pour trouver des solutions justes et durables au financement de notre système de santé.
- Des mesures de soutien pour les plus modestes, avec des aides renforcées ou une prise en charge accrue par l’Assurance maladie.
- Une réforme solidaire du financement de la santé, qui inclut une lutte plus vigoureuse contre la fraude et un meilleur partage des contributions entre les patients, les mutuelles et l’État.
L'accès au soin n’est pas une option, c’est un droit fondamental
Ne laissons pas l’accès aux soins devenir un privilège.
Si nous ne défendons pas nos droits, ils disparaîtront.
Le choix nous revient :
- Nous pouvons ignorer cette hausse des prix et laisser ce droit fondamental d’accès aux soins se faire piétiner.
- Ou nous pouvons réagir et signer cette pétition pour maintenir un système de santé accessible à tous, sans discrimination.
Si vous préférez l’option 2, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Signez cette pétition, cela prend littéralement 2 secondes.
Et parlez-en autour de vous : à vos proches, vos amis et vos collègues.
Ensemble, nous pouvons envoyer un signal fort.
Chaque signature compte.
Demain, il sera peut-être trop tard.
Amicalement,
Florent Cavaler
1. "Entre 5,3 et 7,3% : le prix des mutuelles va à nouveau augmenter en 2025", Le Progrès
2. "Énergie : une hausse du prix du gaz en juillet 2024", Vie-publique.fr
3. "Santé : les tarifs vont augmenter en 2025", Le Point
4. "Mutuelles santé : des tarifs en hausse de 6% pour 2025", Santé Magazine
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