CONTRE UN PROJET INUTILE, DESTRUCTEUR, AU MÉPRIS DE LA BIODIVERSITÉ, DU BIEN COMMUN, DE LA DÉMOCRATIE ET DU BON SENS
Micro-centrale hydroélectrique sur la Credogne
Ce projet de micro-centrale, conduit par un particulier, n’a fait l’objet d’aucune étude sérieuse indépendante, documentée par des études de terrain, chiffrées et avec une lisibilité claire des impacts environnementaux réels et des moyens mis en œuvre pour les minorer et les réparer.
La rareté de l’eau, comme nous le démontre encore la situation actuelle, met en danger les écosystèmes, il convient donc de les préserver et de nullement les attaquer agressivement. Une zone humide existe en ce lieu bien plus vaste que celle identifiée sur les documents fournis par le promoteur. Aucune étude sérieuse sur l’impact sur la faune et la flore n’y a été réalisée. Le projet prévoit 600m de conduites forcées de 90 cm de diamètre nécessitant l’exécution d’une tranchée d’1,80m minimum de profondeur, sur un parcours prés de la rivière et en plein dans la zone humide. Les dommages seront de grande ampleur.
L’électricité hydraulique n’a pas sa place en cet endroit, qui est classé « ZNIEEF 1 et 2 » ainsi que « Espace boisé classé, à protéger ou à créer». Le bon sens en témoigne et une réflexion globale sur la production d’énergies vertes doit être questionnée, avec les gens qui habitent sur les territoires, et non laissée à des fins purement spéculatives.
Depuis plusieurs générations les habitants de la vallée, mais aussi des autres communes environnantes en font un lieu de pique-nique, de détente et de promenade en toutes périodes de l’année et pas seulement l’été. Ce lieu est emblématique de la Credogne, par son cadre, la richesse de sa diversité des milieux. C’est le plus beau site de la vallée, encore sauvage et préservé, c’est notre patrimoine collectif.
Malgré ces constats, et l’opposition des communes concernées, du Parc Livradois-Forez, de la Fédération Départementale de la pêche et autres associations, après une simple pseudo-étude honteusement insuffisante et financée par le promoteur du projet, une enquête publique tronquée, ce sont les services de l’état et le préfet du Puy-de-Dôme qui se montrent complices et défaillants de leurs missions d’intérêt publique, allant jusqu’à nier une zone humide qui a été reconnue en notre présence. Le préfet a ainsi méprisé, voire ignoré, nos arguments et signer l’arrêté d’autorisation de construction de la micro-centrale.
Nous demandons à chaque signataire, en se joignant à cette pétition, de signifier son rejet de ce projet et le retrait ferme et définitif de celui-ci. Nous ne voulons pas que des engins de chantier viennent massacrer ce site, sous prétexte d’une production d’électricité très faible et surévaluée, sur une rivière qui ne permet pas ces rendements farfelus, alors que les périodes de sécheresse se multiplient partout.
Non à la micro-centrale hydro-électrique
Avant l’électricité, occupons-nous de l’eau !
Oui au chant libre de la cascade du Saut Tavagnat
www.credogne-vivante.org
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