Vous êtes nombreux à vous inquiéter de la technologie 5G et du “brouillard électromagnétique” qui nous englobe : Wi-Fi, Bluetooth, antennes satellite…
Eh bien, 5400 études indépendantes et relues par les pairs confirment votre inquiétude.
- Tumeurs : cerveau, sein, glandes parotides, leucémies[1]
- Dégâts à l’ADN, inhibition des réparations, stress oxydatif[2]
- Troubles neurodéveloppementaux, comportementaux, autisme[3]
- Altération de la barrière hémato-encéphalique, perturbation du sommeil, fatigue chronique[4]
- Impact sur les systèmes immunitaire, hormonaux, circulatoires, nerveux[5]
Même l’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré que les “champs électromagnétiques” (CEM), étaient potentiellement cancérigènes.[6]
Pourtant, au 1ᵉʳ janvier 2025, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) recense 61 854 antennes 5G techniquement opérationnelles en France.[7]
Nous vivons dans un véritable micro-ondes !
Il est temps de dire STOP à la multiplication des antennes 5G, le temps d’avoir des études vraiment sérieuses et une nouvelle commission indépendante pour établir des régulations strictes !
Une commission nébuleuse fait tout pour empêcher les régulations sur la 5G
Si les industries ne font rien, c’est parce que le lobby TELECOM est beaucoup trop puissant.
Une entité nébuleuse, l’ICNIRP, est chargée des régulations sur les ondes non-ionisantes (Wi-Fi, 5G, Bluetooth, etc.) à l’échelle internationale.[8]
Peu de temps avant sa disparition très soudaine, l’ancienne députée européenne Michèle Rivasi avait sorti un immense rapport de 100 pages pour dévoiler les dessous problématiques de l’ICNIRP.[9]
L’ICNIRP fonctionne comme un cercle fermé : ses membres sont choisis par les membres sortants, sans mécanisme de contrôle externe. Il s’agit d’un « club scientifique privé, autoproclamé, non soumis à supervision démocratique ».[10]
Plusieurs membres actuels ou passés sont également présents dans d’autres groupes décisionnels comme l’ICES (organisme proche de l'industrie, notamment militaire et télécom)[11]. C’est un immense circuit fermé.
Le président actuel de l’ICNIRP, le Pr Rodney Croft, illustre ces conflits d’intérêts. Il a dirigé des centres de recherche largement financés par l’industrie, comme le ACEBR en Australie[12], co-financé par Telstra, le plus gros opérateur télécom du pays.[13]
Croft a aussi été consultant rémunéré par plusieurs institutions liées au secteur sans fil, y compris Optus[14] et le gouvernement australien via l’ACMA[15], qui encaisse des milliards de dollars via les ondes radio dont elles détiennent les droits.[16]
Plusieurs autres membres de l’ICNIRP ont reçu des financements directs ou indirects de l’industrie.[17]
Sur les 13 membres principaux de l’ICNIRP, 6 sont également membres d’au moins une autre instance ou comité scientifique influent, souvent liés à l’industrie des télécoms, ou en collaboration avec celle-ci.[18]
Cela concerne notamment des structures comme l’ICES (International Committee on Electromagnetic Safety), une branche de l’IEEE, fortement liée aux intérêts des télécoms et du militaire.[19]
Face à ces révélations sur les potentiels conflits d’intérêt des membres de l’ICNIRP, comment peut-on leur confier notre santé ?
Vous n’avez pas la tête remplie d’eau !
Les ondes non-ionisantes, c’est le type de rayonnement utilisé par toutes nos technologies sans fil : du Wi-Fi au Bluetooth, en passant par la 2G, 3G, 4G… et désormais la 5G.[20]
L’Organisation mondiale de la santé classe déjà ce type de rayonnement comme un cancérigène possible pour l’humain (groupe 2B).[21]
Pourtant, aucune étude scientifique publiée et relue par des pairs n’a été menée sur les effets sanitaires de la 5G dans ses bandes de fréquences spécifiques (700 MHz, 3,5 GHz, 26 GHz et plus).[22]
Les agences gouvernementales se sont reposées sur l’avis d’une poignée de scientifiques de l’ICNIRP, qui négligent volontairement les effets biologiques non thermiques des CEM– c’est-à-dire ceux qui ne relèvent pas d’un échauffement des tissus mais altèrent pourtant profondément les cellules vivantes.[23]
Mais cet argument est fallacieux pour deux raisons :
- Les CEM ont bel et bien des effets thermiques, ils chauffent votre corps (je le montre plus bas)[24]
- Même sans effet thermique, les CEM ont des effets nocifs (voir la section suivante).[25]
Prenons le premier point.
Pour appuyer leur décision, les membres de l’ICNIRP se sont basés sur une étude menée en 1989, sur une tête en plastique remplie d’eau, dont le modèle était un homme américain de 100 kg et 1m88.[26]
À titre de référence, en 2020, le Français moyen mesure 1m77 et pèse 81 kg, la Française moyenne mesure 1m64 et pèse 67 kg.[27] Rien à voir avec le modèle de l’étude de 1989 !
Pire encore. Une étude présentée par l’OMS a démontré que les fréquences des ondes non-ionisantes (5G, Wi-Fi, Bluetooth, etc.) chauffaient bel et bien les tissus biologiques et présentent donc des risques cancérigènes.[28]
Une décision de justice italienne a récemment confirmé nos conclusions : les avis scientifiques de l’ICNIRP ont été jugés biaisés et irrecevables.[29]
5400 études le disent : effet thermique ou non, les CEM ont un effet sur le corps humain
Je vous l’ai dit, il n’y a pas eu d’étude menée sur les effets de la 5G sur la santé.
Mais ce n’est pas le cas pour les CEM !
Un recensement de 5 400 études scientifiques indépendantes publiées, dont une majorité relues par les pairs, démontre que les ondes non-ionisantes ont des effets biologiques à des niveaux bien inférieurs aux seuils "officiels" de sécurité.[30] Voici une partie des effets identifiés :
- Tumeurs : cerveau, sein, glandes parotides, leucémies[31]
- Dégâts à l’ADN, inhibition des réparations, stress oxydatif[32]
- Troubles neurodéveloppementaux, comportementaux, autisme[33]
- Altération de la barrière hémato-encéphalique, perturbation du sommeil, fatigue chronique[34]
- Impact sur les systèmes immunitaire, hormonal, circulatoire, nerveux[35]
Le mécanisme principal ? Le stress oxydatif.
Ce processus destructeur, favorisé par la formation de radicaux libres, peut être à l’origine d’inflammations chroniques, de cancers et de nombreuses maladies neurodégénératives.[36]
Et ces effets se produisent même sans effet thermique observé.[37]
Comment est-il possible d’ignorer ces études sur le danger des CEM ? Et pourquoi n’y a-t-il toujours pas d’étude sur la 5G, qui fait partie des CEM !
Des liens de plus en plus inquiétants entre ondes et cancers
Des recherches majeures ont confirmé que l’exposition au RFR peut causer des cancers chez les animaux (cerveau, cœur, glandes).[38]
Et les données épidémiologiques montrent une augmentation inquiétante des tumeurs cérébrales, notamment des glioblastomes.[39]
Entre 1995 et 2015, en Angleterre, les cas de glioblastomes ont doublé : passant de 983 à 2531 cas par an. Et les auteurs de l’étude précisent que ce n’est pas dû à de meilleurs outils de détection des cancers.[40]
Les cancers colorectaux explosent aussi chez les jeunes. Chez les 20-29 ans, leur incidence a augmenté de 8 % par an en Europe ces dix dernières années.[41]
Et, même s’il n’y a pas de lien avéré, la proximité des téléphones portables avec l’abdomen, dans les poches, pourrait jouer un rôle, selon les chercheurs.[42]
Les cancers de la peau (mélanome compris) sont également une source de préoccupation majeure. Plus de 90 % de la puissance des ondes millimétriques (haut débit de la 5G) est absorbée par la peau. Et ces ondes induisent des dommages cellulaires et des mutations pouvant aboutir à ces cancers.[43]
Pourtant, l’ICNIRP maintient que ces ondes ne sont pas cancérigènes…[44] Face à ces études et ces données, peut-on encore les croire ?
Il nous faut une vraie commission indépendante
Comme dans l’amiante, le tabac ou le glyphosate, certaines grandes entreprises manipulent la science.[45]
Elles financent des études biaisées, infiltrent les agences de régulation et influencent les médias. Et surtout, elles sèment le doute.[46]
Harvard parle de "captured agency" : des institutions publiques qui ne servent plus l’intérêt général, mais ceux des industries qu’elles sont censées réguler.[47]
Le principe de précaution doit s’appliquer immédiatement. Le déploiement massif de la 5G, sans étude d’impact sanitaire préalable, est un pari irresponsable sur la santé publique.
Aujourd’hui, je vous demande donc de me prêter main forte, et exiger à l’ICNIRP:
- De suspendre l’expansion de la 5G
- De revoir totalement les normes de sécurité CEM en intégrant les effets non thermiques
- D’assurer l’indépendance des instances d’évaluation sanitaire
- De demander des vraies études sur l’impact de la 5G sur la santé
Nous n’avons simplement plus le temps, ni le luxe, d’attendre davantage.
[1] Yakymenko et al., 2016 ; Kıvrak et al., 2017
[2] NTP (National Toxicology Program), 2018a & 2018b
[3] Belyaev et al., 2016 ; Di Ciaula, 2018
[4] Philips et al., 2018
[5] Zhadobov et al., 2011
[6] "IARC classifies radiofrequency electromagnetic fields as possibly carcinogenic to humans", International Agency for Research on Cancer (WHO)
[7] "Observatoire mobile en métropole au 1er janvier 2025", ANFR (Agence nationale des fréquence
[8] "Aim, Status & History", ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection)
[9] "ICNIRP: Conflicts of interest , corporate capture and the push for 5G", Environmental Health Trust
[10] The International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection: Conflicts of interest, corporate capture and the push for 5G, p. 33
[11] Idem, p. 30
[12] Idem, p. 52
[13] Idem, p. 80
[14] Idem, p. 53
[15] Idem, p. 54
[16] Idem, p. 54
[17] Idem, p. 55-95
[18] Idem
[19] Idem, p. 56
[20] "RF EMF (100 kHz-300 GHz)", ICNIRP
[21] "IARC classifies Radiofrequency Electromagnetic Fields as possibly carcinogenic to humans", International Agency for Research on Cancer (IARC)
[22] Kostoff et al., 2020
[23] Belpomme et al., 2018 ; Barnes & Greenebaum, 2020
[24] Kwan-Hoong Ng (20–22 October 2003). "Non-Ionizing Radiations – Sources, Biological Effects, Emissions and Exposures". Proceedings of the International Conference on Non-Ionizing Radiation at UNITEN ICNIR2003 Electromagnetic Fields and Our Health.
[25] Kıvrak et al., 2017 ; Zothansiama et al., 2017
[26] Electromagnetic Biology and Medicine, Early Online: 1–18, 2011
[27] "Taille, poids et tour de taille : photographie 2020 des Français", Ligue Contre l'Obésité
[28] Kwan-Hoong Ng (20–22 October 2003). "Non-Ionizing Radiations – Sources, Biological Effects, Emissions and Exposures". Proceedings of the International Conference on Non-Ionizing Radiation at UNITEN ICNIR2003 Electromagnetic Fields and Our Health.
[29] "Turin Court of Appeal's verdict - SUMMARY", Radiation Research
[30] Tom Butler, “A Review of the Health Risks of Radiofrequency Radiation Employed in 5G Technology and the Implications for UK Policymaking”, 2020
[31] Yakymenko et al., 2016 ; Kıvrak et al., 2017
[32] NTP (National Toxicology Program), 2018a & 2018b
[33] Belyaev et al., 2016 ; Di Ciaula, 2018
[34] Philips et al., 2018
[35] Zhadobov et al., 2011
[36] Li et al., 2017 ; Aldad et al., 201
[37] Kıvrak et al., 2017 ; Zothansiama et al., 2017
[38] Hallberg & Johansson, 2005 ; Hallberg, 2015
[39] Michaels, 2008 ; Alster, 2015
[40] Philips et al. (2018)
[41] Vuik et al., 2019
[42] De-Kun Li, MD, PhD, MPH, is a Senior Research Scientist at the Division of Research, Kaiser Permanente Northern California.
[43] Zhadobov et al., 2011
[44] "FAQ", ICNIRP
[45] The International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection: Conflicts of interest, corporate capture and the push for 5G, p. 3
[46] "Statement on the IARC Classification of Radiofrequency Electromagnetic Fields", ICEMS
[47] Starkey, 2016; Pockett, 2019
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