STOP À LA VIOLENCE ET À L’INACTION DE L’ÉTAT !!!!

LES FEMMES NE SONT PAS DE VULGAIRES PUNCHING-BALLS

 

Destinataire(s) : M. Dupond-Moretti, Ministre de la Justice, M. Darmanin, Ministre de l'Intérieur, M. Macron, Président de la République
STOP À LA VIOLENCE ET À L’INACTION DE L’ÉTAT !!!!

"La violence, c'est un virus et les seuls à porter un masque aujourd'hui, ce sont les pouvoirs publics."1

C’est le triste constat d’une situation intolérable devenue un simple fait divers au fil des siècles : la violence faite aux femmes !

Non seulement les femmes sont victimes de violences physiques et ou psychologiques pouvant parfois entraîner la mort, mais celles qui ont le courage de dénoncer ces violences, sont souvent maltraitées dans les commissariats.

Incomprises, elles se trouvent face à un mur de préjugés et ne sont prises au sérieux que lorsqu’il est souvent trop tard … Lorsqu’elles finissent par succomber sous les coups de leurs conjoints.

Aujourd’hui en France, plus de 200 000 femmes font l'objet de violences pour seulement 1 000 bracelets électroniques de prévus !2

DEUX CENT MILLE FEMMES BATTUES … Et ce n’est surement que le top de l’iceberg …

Combien de femmes souffrent en silence la boule au ventre !

Elles n’osent pas porter plainte de peur de déchainer les foudres de leurs conjoints …

Peur de subir l’incompréhension de leurs proches qui ne veulent pas les croire ou ne veulent pas savoir …

Peur de se retrouver face à des gendarmes qui ne comprennent pas pourquoi elles ne quittent pas le domicile du jour au lendemain, les enfants sous le bras, quand elles ont la triste chance d’avoir des traces de coups …

… Sinon, c’est la parole de monsieur contre la leur faute de preuves … Monsieur va bien finir par se calmer …

Peur que leur courage se solde en une simple main courante qui ne résout absolument rien.

Une main courante est une inscription faite devant un officier de police judiciaire. Le signalement d’un fait qui n'est pas contrôlé, pas vérifié. Il n'y a pas d'enquête.3

Il faut une tragédie comme celle des trois gendarmes abattus par un forcené dans la nuit du 22 au 23 décembre dernier pour que ces femmes soient prises au sérieux.

Son ex-femme avait pourtant porté plainte à plusieurs reprises …

C’était un homme aimant et drôle au début …

… au début oui mais … très vite il est devenu violent.

Il l’a séquestrée, battue, menacée verbalement à répétition qu’il allait tuer elle et leur enfant.

Elle a prévenu son entourage et la police. Malgré les deux plaintes et la demande de divorce, on lui a dit d’attendre que la justice suive son cours … Elle savait elle que cela ne pourrait finir que par un meurtre !4

IL EST TEMPS DE STOPPER CES VIOLENCES

La justice est bien trop lente dans le traitement de ces affaires, et la police est trop méprisante envers ces femmes qui subissent la violence de leurs conjoints.

Les hommes violents sont dangereux pour les femmes, leurs enfants et la société en général.

Les hommes violents sont des bombes à retardement, des terroristes déguisés sous les traits d’hommes charmants.

Messieurs les ministres de la Justice et de l’Intérieur, Monsieur le Président de la République, il faut prendre au sérieux les alertes de ces femmes et ex-femmes qui ont le courage de parler !

Le Grenelle contre les violences conjugales5 n’a pas convaincu les associations. Il faut aller plus loin.

Il faut suivre le modèle espagnol reconnu par les Nations Unies comme un exemple de législation dans la lutte contre les violences faites aux femmes.6

Vous devez :

  • Publier un rapport annuel sur les enquêtes de féminicides afin de pouvoir analyser les dysfonctionnements policiers et judiciaires qui ont conduit aux drames.
  • Supprimer les mains courantes au profit des plaintes. Les mains courantes donnent l'idée aux femmes qu'elles ont porté plainte alors que c'est faux. Il n'y a pas de suites.
  • Obliger la police à recevoir la plainte et à recevoir les victimes avec respect.
  • Former les policiers correctement dans ce genre d’affaires.
  • Mettre à l'écart du domicile conjugal les auteurs de violences.
  • Faire suivre les auteurs de violences (traitement par des psychiatres et des psychologues.)
  • Délivrer des ordonnances de protection pour les femmes qui subissent des violences conjugales.
  • Créer un observatoire contre la violence domestique et de genre comme en Espagne.

Ensemble nous devons lutter contre ce monde de silence et de violence. Signez et partagez cette pétition autour de vous, pour que plus aucune femme ne meure sous les coups de son conjoint !

Merci

Auteur : Valérie C.

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