Depuis trois mois, en septembre 2024, l’école Charles Perrault a une nouvelle directrice à la tête de l’établissement. Elle impose des règles très strictes depuis le début de l’année, provoquant l’inquiétude et le mécontentement de nombreux parents, qui remettent en question le développement de leurs enfants. La mesure la plus récente stipule que les parents ne peuvent plus accompagner leurs enfants en classe. Certains accèdent ainsi aux étages par les escaliers. Ces nouvelles règles n'ont même pas été discutées en amont.

Malgré de multiples échanges avec elle, la directrice reste inflexible et n’écoute pas les avis des parents. Sa réponse est : « C’est pour encourager le développement de la parole ainsi que l’autonomie, et pour apprendre à dire bonjour le matin », évoquant une mesure qui n’est pas justifiée par un plan VIGIPIRATE.

Nous accompagnons nos enfants le matin, à midi et les récupérons le soir, tout en nous efforçant de leur enseigner les bonnes manières (dire bonjour le matin, bon appétit à midi, et au revoir le soir en quittant l’établissement). 

Nous avons été informés de cette nouvelle règle le samedi, à 19h38 précisément, soit deux jours avant la rentrée. 

Face à cette perturbation, certains élèves refusent désormais d’entrer dans l’établissement et se jettent dans les bras de leurs parents, tandis que d’autres font des accidents (pipi sur eux). Au début de l'année, la directrice nous avait fait parvenir un QR code ainsi qu’un mot dans le carnet de liaison, indiquant : 

« La journée de votre enfant commence à 8h20 avec un accueil dans la classe jusqu'à 8h30. Chaque enfant, accompagné d'un parent, doit faire un passage aux toilettes, accrocher son manteau, son sac contenant doudou et tenue de rechange à son porte-manteau, enfiler ses chaussons en entrant dans la salle de classe et informer l'enseignante ou l'ATSEM s'il mange à la cantine et/ou au goûter. » (Passage tiré du site de l'école)

Cette situation devient traumatisante pour nos enfants. Nous espérons sincèrement qu'elle évoluera rapidement.