Nous avons tous, plus ou moins, appris les mêmes valeurs dans notre enfance : l'entraide, le partage et surtout, le respect de l'autre. Mais s'il y a bien une leçon que nous devons tous retenir, c’est que l’homme est capable de faire des choses atroces sans les qualifier de tel.
Pire encore, il peut sciemment penser qu'il a un intérêt dans le non-respect des droits d'autrui.
Et pour ajouter quelques lignes à la barbarie dont l’homme est responsable, voilà qu’il se met à tester, non plus des cosmétiques, mais du tabac sur les animaux. L’utilité ? II faudra consacrer un article à part entière à la question.
Nous savons déjà que les produits issus du tabac n’ont plus rien à prouver quant à leur nocivité. Pourquoi donc tuer cruellement des animaux et dépenser du temps et de l’argent à faire des tests inutiles sur eux ?
Sans compter que leur valeur scientifique est nulle, étant donné la diversité du patrimoine génétique de chaque espèce. En effet, les réactions observées sur une espèce animale, quelle qu’elle soit, ne sont pas applicables à l’espèce humaine. Mais ça, c’est encore une autre histoire.
Comment pouvons-nous admettre, avec un tant soit peu d’éthique et de bonne volonté, que l’homme puisse être capable d’exposer un animal, entre 6 et 10 longues heures par jour, aux fumées nocives du tabac ?
Inutile de jouer à l'apprenti scientifique, pour demander à un chien ce qu’il ressent après s’être vu relié à un tuyau, fixé sur sa gueule, pour lui faire fumer du tabac.
Ou pire, ce qu’il dirait après qu’on lui perce un orifice dans la gorge, pour y faire passer un tube, destiné à transmettre des doses de goudron dans ses poumons.
Et comme si respirer de la fumée toxique ne suffisait pas, il faudrait également appliquer des doses de goudron directement sur la peau des animaux.
Le but ? Tester la potentielle propagation d’un cancer de la peau. Il est bien sûr inutile de détailler le reste de la torture qui consiste à placer des électrodes sur les organes génitaux, pour évaluer les effets du tabac dessus.
Alors, si faire subir ces supplices à un animal a pour unique dessein de montrer la supériorité (stupidité…) de l’homme, le moyen est peut-être à revoir.
Il est un devoir pour tout citoyen de se désavouer de tels comportements et de tout mettre en œuvre pour faire cesser cette aberration. La France, comme la Belgique, le Royaume-Uni ou encore l’Allemagne, pour ne citer que ceux-là, se doit de montrer l’exemple en interdisant les tests sur les animaux au service de l’industrie du tabac.
Plus encore, elle se doit de supprimer des rayons les marques de tabac qui participent à ce massacre.
Nous disons ensemble STOP à cette pratique barbare et rétrograde que subissent les animaux.
La Commission européenne doit prendre ses responsabilités en interdisant de telles pratiques.
Jusqu’où devrons-nous aller pour prouver que l’homme est le plus grand des destructeurs ?
La pollution, le réchauffement climatique, la destruction de nos ressources : toutes ces catastrophes, ne suffisent-elles pas pour y ajouter la barbarie sur les animaux ??
Nous prions donc Jean-Claude Junker, Président de la Commission européenne, de mettre fin aux tests subis par les animaux pour le grand plaisir des marques de tabac.
Rappelons-nous d’où nous venons. Ce n’est que comme ça que nous pourrons éclairer notre chemin vers un monde dépourvu de violence.
Quelles valeurs voulons-nous transmettre ? Le respect et l’empathie, ou le pouvoir et la violence ?
Faites avancer les choses à votre échelle en signant la pétition contre les tests de tabac sur les animaux !
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