Un quart des chouettes effraies se font tuer chaque année !1
C’est insensé.
Car ces chouettes sont des animaux protégés depuis 1976 sur le territoire français.
Elles ne font de mal à personne.
Elles sont même indispensables aux agriculteurs, pour réguler les insectes et les petits rongeurs dans les champs.
Alors comment est-ce possible qu’une espèce protégée se fasse tant massacrer ?
Nous devons agir rapidement
En France, la population des chouettes effraies a diminué de manière alarmante ces dernières années.
D’après une étude de l’ASPAS (l’association pour la protection des animaux sauvages), ce sont environ 10 000 à 20 000 individus qui perdent la vie… avant même leur première année d’existence !2
“Beaucoup de ces chouettes n’atteignent jamais les 5 ans.
La mortalité des jeunes est importante, et un grand nombre
meurt au cours de leur première année d’existence”.
Noémie Furon, Médiatrice LPO
Si la situation continue telle quelle, cette espèce pourrait disparaître de nos régions en l’espace de seulement quelques années.
… dans l’indifférence totale du gouvernement et du grand public.
Les raisons de ce massacre
Les chouettes disparaissent pour 3 raisons.
Et sans surprise, elles sont toutes reliées aux activités de l’Homme.
- On détruit leurs habitats naturels : les chouettes aiment s’installer dans les bâtiments en ruine, les clochers ou les pigeonniers abandonnés. Aujourd’hui, ce type de construction est automatiquement détruit et remplacé par des bâtiments plus modernes, comme des hangars ou des immeubles. Dans ces cas-là, les emplacements pour construire un nid sont quasi inexistants !
- On les intoxique au quotidien : les produits chimiques agricoles et les polluants atmosphériques affectent la qualité de l’air, de l’eau et de la nourriture des chouettes. Elles s’empoisonnent… en voulant simplement se nourrir dans un champ.
- On leur roule dessus : d’après le président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg “la chouette est l’oiseau le plus affecté par les collisions routières en France”. C’est un vrai fléau pour les chouettes : perturbé par les fars et la vitesse des voitures, elles ne savent plus où se cacher.
Pourquoi devons-nous protéger les chouettes ?
La chouette n’est pas seulement un oiseau majestueux.
C’est aussi un acteur crucial pour notre écosystème.
En se nourrissant, elle régule naturellement les rongeurs et autres insectes dans les champs, les forêts et les marais.
En gros, la chouette fait le même travail que les pesticides utilisés par certains agriculteurs, mais sans avoir d’impact sur notre planète.
Vous l’avez compris : moins il y aura de chouettes, plus les agriculteurs auront besoin de pesticides.
Et ça… c’est un vrai problème pour notre santé :
D’après le ministère de la santé et de la prévention, une augmentation des pesticides en France pourront entraîner l’apparition de plus en plus fréquente “de pathologies cancéreuses, neurologiques ou encore des troubles de la reproduction”3.
Le gouvernement ne pourra plus fermer les yeux
Les études le prouvent.
La chouette effraie est en voie de disparition.
Nous devons réagir maintenant avant qu’ils ne soient trop tard.
Si nous ne faisons rien, cet oiseau sera tout simplement gommé de nos belles régions… les impacts sur l’agriculture seront irréversibles, et nous serons condamnés à consommer des produits imbibés de produits chimiques.
Pour que cela change, nous devons faire entendre notre voix.
C’est l’objectif de cette pétition.
En apposant votre signature, vous soutenez la préservation de notre environnement en faisant bouger les lignes.
Une signature, ce n’est pas grand-chose… mais c’est un pas de plus pour soutenir une cause qui nous est chère.
Ce que nous voulons
J’adresse cette pétition à Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique.
Monsieur,
Moi, ainsi que toutes les personnes signataires de cette pétition, nous disons :
- STOP, à la destruction quotidienne de l’habitat naturel des chouettes ;
- STOP, à l’empoisonnement des chouettes par la main de l’homme ;
- STOP, au massacre des chouettes sur nos routes.
Ce que nous voulons, c’est :
- des études précises et systématiques avant toute destruction d’un bâtiment en ruine, d’un clocher ou d’une étable, pour éviter de détruire un nid ou un lieu de ralliement pour les chouettes.
- une réduction des pesticides dans les champs, pour stopper autant que possible les empoisonnements.
- une réduction de la pollution lumineuse et de la vitesse des voitures la nuit, pour éviter que des automobilistes percutent des chouettes.
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