NOUS, forestiers et sinistrés des incendies de l'été 2022 en Gironde :
- Ne voulons plus voir nos forêts et nos autres biens brûler.
- Ne percevrons pas pendant plusieurs décennies de revenu décent.
- Voulons des canadairs, des dashs et des hélicoptères basés à l'année à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac. Saluons le travail et courage des pilotes.
- Demandons un commandement unique des pompiers et qui donne des ordres clairs aux Chefs d’agrès afin qu’ils engagent immédiatement des unités pour attaquer le feu.
- Réclamons un changement radical dans la stratégie d'attaque du feu. En comparaison, dans le département des Landes on éteint rapidement les feux naissants, mais en Gironde comment expliquer qu'on ait laissés plus de 30 000 ha de forêt brûler.
- Voulons que les casernes rurales démantelées en 1995 par une réforme incompréhensible de l'Etat soient rééquipées en matériel adapté et en pompiers forestiers.
- Soutenons les pompiers, ceux qui tiennent les lances et conduisent les Nissan 4x4 et camions citernes. Demandons à l’État-major de chausser les bottes afin d'avoir une vision pertinente du terrain. Remercions les nombreux bénévoles, associations, sociétés et entrepreneurs qui se sont mobilisés lors de ces incendies.
- Insistons sur la nécessité d’effectuer dans les plus brefs délais une protection (large bande nivelée) avec un bulldozer en périphérie de l’incendie. Cela permet d’éviter ou limiter les sautes et reprises et de protéger les zones en végétation.
- Souhaitons que les personnels de la DFCI attaquent les feux naissants lorsqu'ils arrivent les premiers sur un incendie jusqu'à l'arrivée du SDIS.
- Exigeons des indemnisations à la hauteur du préjudice subi, au moment où les pins maritimes auraient atteint leurs pleines croissances.
Cette catastrophe financière, sociétale et environnementale ne doit jamais plus se reproduire. Elle laisse un tas de cendre aux générations futures.
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