Saviez-vous qu’en Suisse, nous devons respecter un quota de raisin par m²?

Cela implique que nous devons couper une partie de notre récolte et la laisser à l’abandon… Il est interdit de l’utiliser à d’autres fins ! Mais pourquoi, me direz-vous ? Pour permettre une plus grande importation de vins étrangers.

Nous devons importer du vin car notre consommation dépasse notre production. Mais alors, pourquoi ces quotas ?

Ne serait-il pas plus logique de pouvoir utiliser l’intégralité de nos récoltes ?

Je demande l’adoption d’une loi visant à favoriser la vente du vin suisse.

Il est effectivement nécessaire, à certaines périodes, de couper des grappes pour en favoriser d’autres. Ce que je demande, c’est de pouvoir utiliser ces grappes coupées au lieu de les laisser pourrir au sol (ce qui attire en plus les guêpes et les oiseaux).

Proposition supplémentaire : créer une cuve de réserve pour stocker le vin excédentaire lors des bonnes années. Ce vin pourrait “dormir” dans la cuve et être utilisé lors des années de faible récolte. Cela permettrait de mieux gérer les fluctuations de production et d’assurer une utilisation optimale de nos ressources.

Deuxième point crucial : imposer aux commerçants et aux restaurateurs un pourcentage minimum de vins suisses, et les vendre à un prix inférieur à celui des vins étrangers.

Cela favoriserait la vente de vin suisse et réduirait l’importation.

Imaginez des commerçants et des restaurants proposant au moins 60 % de vins suisses sur leur carte. Il y aurait toujours d’autres choix pour les amateurs de vins étranger mais le vin suisse serait mis en avant.

En conclusion, trois points essentiels :

Permettre aux vignerons d’utiliser l’intégralité de leur récolte, même si c’est pour en faire autre chose que du vin

Fixer un pourcentage minimum de vente de vin suisse pour que les commerçants vendent principalement du vin de notre pays, et que les restaurateurs collaborent davantage avec les vignerons.

Le vin suisse devrait toujours être 5 % moins cher que les vins étrangers, pour inciter les consommateurs à privilégier les produits locaux.

Soyons solidaires, soutenons le vin suisse